
Fabiola Osorio Bernáldez

L'enquête "Où est l'argent?" #WITM est maintenant en ligne ! Plongez dans l'enquête et partagez votre expérience du financement de votre organisation avec des féministes du monde entier.
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Les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et leurs allié-e-s du monde entier s’opposent au pouvoir et imaginent de nouvelles politiques de libération. Des ressources économiques et politiques aux actes quotidiens de résistance et de survie, les contributions qui viennent nourrir ce travail revêtent de nombreuses formes.
L’initiative de l’AWID, Ressources des mouvements féministes (Resourcing Feminist Movements, RFM), met en lumière l’écosystème de financement actuel, qui va des modèles d’attribution des ressources auto-générée aux voies de financement officielles.
A travers nos recherches et analyses, nous examinons de quelles façons les pratiques de financement pourraient mieux servir nos mouvements. Nous faisons une étude critique des contradictions propres au “financement” de la transformation sociale, compte tenu notamment de la répression politique croissante, des programmes anti-droits et du pouvoir grandissant des entreprises. Mais surtout, nous élaborons des stratégies collectives en appui à des mouvements fleurissants, solides et résilients.
Créer et élargir les alternatives : Nous développons les pratiques de financement qui accordent une place prépondérante aux priorités des activistes et impliquons un large éventail de donateurs et d’activistes dans la création de nouveaux modèles dynamiques d’attribution de ressources en faveur des mouvements féministes, en particulier dans un contexte qui voit l’espace de participation de la société civile diminuer considérablement.
Enrichir nos connaissances : Nous explorons, échangeons et consolidons nos connaissances sur la façon dont les mouvements attirent, organisent et utilisent les ressources qui leur sont nécessaires pour entreprendre des changements significatifs.
Plaider : Nous travaillons en partenariat, comme avec le Count Me In! Consortium, afin d’influencer les programmes de financement et permettre aux mouvements féministes d’être en dialogue direct pour déplacer le pouvoir et l’argent.
En tant que mouvements féministes et mouvements pour les droits des travailleur·euses, nous articulons en solidarité les points suivants dans le cadre d’une vision collective des économies des soins qui plaçant les travailleuses domestiques au centre
Le travail domestique et des soins est sur le devant de la scène depuis la pandémie de COVID-19, car il a permis à tout le monde de continuer à fonctionner pendant les crises mondiales. La Banque Mondiale, le Fond Monétaire International et autres institutions multilatérales reconnaissent également l’importance du travail des soins et domestique dans la pérennisation de l’économie. Cette attention répond cependant généralement à une approche instrumentale - dans laquelle le travail des soins soutient l’économie « productive » - centrée sur la réalisation de profits, qui ne reconnaît pas les soins comme un droit humain et un bien public et ne prend pas en compte les travailleuses qui assurent une grande partie du labeur.
par Rode Wanimbo
Seigneur, nous sommes indignes. C’est nous qui avons péché car Ève a mangé le fruit dans le jardin d’Eden. (...)
< illustration : « Offrandes pour les vies Noires » par Sokari Ekine
Notre tout premier programme du Club de cinéma féministe est désormais accessible : « La tendresse est la plus tranchante des résistances » fait référence à une série de films sur les réalités féministes d’Asie et du Pacifique, sélectionnés par Jess X Snow.
À la Commission africaine et au Système interaméricain, les antidroits promeuvent les notions essentialistes de culture et de genre pour miner les avancées en matière de droits et décrédibiliser la redevabilité. Les antidroits gagnent en influence dans les systèmes de protection des droits humains régionaux et internationaux.