UN Women / Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
Guatemala - Rural Women Diversify Incomes and Build Resilience
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Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Construction d’économies féministes

La construction d’économies féministes a pour objet de créer un monde où l’air est respirable et l’eau buvable, où le travail est significatif et où nous bénéficions de soins pour nos communautés et nous-mêmes, où chacun-e peut jouir de son autonomie économique, sexuelle et politique.  


Dans ce monde où nous vivons aujourd’hui, l’économie continue de s’appuyer sur le travail de soins non rémunéré et sous-évalué des femmes au service des autres. La poursuite de la “croissance” ne fait que développer l’extractivisme--un modèle de développement fondé sur l’extraction et l’exploitation massives des ressources naturelles, qui continue de détruire les populations et la planète tandis qu’elle concentre les richesses entre les mains des élites mondiales. Parallèlement, l’accès aux soins de santé, l’éducation, les salaires décents et la sécurité sociale sont réservés à une poignée de privilégiés. Ce modèle économique repose sur la suprématie blanche, le colonialisme et le patriarcat.

En adoptant la seule « approche pour l’autonomisation économiques des femmes», on ne fait guère qu’intégrer davantage les femmes dans ce système. Cela peut constituer un moyen temporaire de survie. Nous devons semer les graines d’un nouveau monde possible pendant que nous abattons les murs du monde existant.


Nous croyons en la capacité des mouvements féministes à créer de vastes alliances entre mouvements qui leur permettent d’oeuvrer pour le changement. En multipliant les propositions et visions féministes, nous cherchons à construire les nouveaux paradigmes d’économies plus justes.

Notre approche doit être interconnectée et intersectionnelle, car nous ne pourrons jouir d’aucune autonomie sexuelle et corporelle tant que chacun·e d’entre nous ne jouira pas de ses droits économique ni d’une autonomie financière. Nous voulons travailler avec celles et ceux qui s’opposent à la montée mondiale de la droite conservatrice et des fondamentalismes religieux et la contrent, car tant que nous n’aurons pas ébranlé les fondements même du système actuel, aucune économie ne saura être juste.


Nos Actions

Notre travail conteste le système de l’intérieur et met en évidence ses injustices fondamentales.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous nous opposons au pouvoir des entreprises et à l’impunité concernant les violations des droits humains en travaillant avec des allié-e-s afin de nous assurer que les perspectives féministes, relatives aux droit des femmes et à la justice de genre sont intégrées dans les espaces politiques. A titre d’exemple, vous pouvez vous informer sur le futur instrument juridiquement contraignant concernant “les sociétés transnationales et autres entreprises en matière de droits humains” au Conseil des droits humains des Nations Unies.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous oeuvrons à renforcer les liens qui existent entre les mouvements féministes et les mouvements en faveur de la justice fiscale, y compris à réclamer les ressources publiques perdues à cause de flux financiers illicites afin de garantir une justice de genre et sociale.

  • Enrichir nos connaissances : Nous fournissons aux Défenseuses des droits humains (WHRD) des informations stratégiques qui s’avèrent vitales dans la lutte contre le pouvoir des entreprises et l’extractivisme. Nous contribuerons à développer une base de connaissances autour du financement local et mondial et les mécanismes d’investissements qui alimentent l’extractivisme.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous participons et mobilisons nos membres et nos mouvements à envisager des économies féministes et à partager nos savoirs, nos pratiques et nos programmes féministes en faveur d’une justice économique.


« La révolution corporative s’effondrera si nous refusons d’acheter ce qu’ils nous vendent: leurs idées, leurs versions de l’histoire, leurs guerres, leurs armes, leur notion d’inéluctabilité. Un autre monde est non seulement possible, mais il est aussi déjà en bonne voie. Quand tout est tranquille, je peux l’entendre respirer. » Arundhati Roy, War Talk.

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Paula Andrea Rosero Ordóñez

« C’[elle] était une personne qui se caractérisait par son travail acharné en faveur de la défense des droits humains et la construction de la paix à Nariño, notamment dans la municipalité de Samaniego-Nariño »  - Jorge Luis Congacha Yunda pour Página10

Paula Andrea Rosero Ordóñez était avocate au sein du bureau du Ministère public à Samaniego, Nariño, l’agence principale qui défend les droits des citoyen·ne·s en Colombie.

Elle s’est concentrée sur les droits civils et politiques, les enjeux d’impunité et de justice, et a contribué à dévoiler les abus de pouvoir, dont la corruption.  Elle a également participé à des projets de construction de la paix dans sa ville natale, Samaniego, comme le Conseil municipal pour la paix et le Bureau municipal de femmes. 

Paula a reçu des menaces de mort après avoir exposé une gestion irrégulière des ressources, de même que porté plainte contre des actes de corruption au sein de l’Hôpital Lorencita Villegas dans la municipalité de Nariñense. Elle a été assassinée le 20 mai 2019, lorsque deux hommes se sont approchés d’elle et l’ont abattue à bout portant. 

Snippet - CSW68 - AWID In-Person Exhibit Booth - FR

Kiosque d'exposition en personne de l'AWID

📅 Mardi 12 mars
🕒 de 9 h à 17 h HNE

🏢 Armenian Cultural Center, 630 2e avenue, coin de la 35e rue

Juli Dugdale

Juli Dugdale était une féministe australienne pratiquant un leadership intergénérationnel ancré dans les principes du féminisme, de l’inclusion et de l’égalité. Elle était une leader, une pair et une encadrante pour de nombreuses femmes, et particulièrement des jeunes femmes du monde entier.

Juli a été une membre dévouée de l’équipe de l’Association des jeunes femmes chrétiennes (YWCA), bénévole et fervente défenseure du leadership des jeunes femmes pendant plus de 30 ans.

Elle assurait un lien très fort entre le mouvement australien du YWCA et le bureau international. Sa confiance dans les capacités de leadership des jeunes femmes a entre autres donné lieu à un partenariat pluriannuel avec le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce, de même qu’à la rédaction du manuel Rise Up, un guide mondial pour le leadership transformationnel des jeunes femmes, lancé en 2018.

Juli est décédée à Genève, en Suisse, le 12 août 2019.


Hommages :

« Pour celles et ceux qui ont travaillé avec Juli, ce fut un privilège. Pour celles et ceux qui n’ont pas travaillé avec elle, sachez que son héritage perdure dans le travail que nous faisons tous les jours, et dans la mission du mouvement des YWCA. » – YWCA Australie

« Juli Dugdale occupera toujours une place privilégiée dans le cœur de nombreuses personnes du mouvement du YWCA, particulièrement ici en Aotearoa et dans le Pacifique. Juli entretenait une relation particulière avec le Pacifique, et soutenait de manière remarquable les jeunes femmes de la région. De nature humble, aimable, aimante, affectueuse, dévouée et passionnée, elle avait un cœur généreux. Elle incarnait la vision du « leadership transformationnel » du YWCA avec une vision et une clairvoyance extraordinaires, et a de plus aidé à renforcer les capacités de générations de jeunes femmes leaders dans le monde. » – YWCA Nouvelle-Zélande

Snippet - WITM Why now_col 2 - FR

Le financement des mouvements féministes est indispensable à la mise en place d’une présence plus juste et pacifique et d’un avenir libéré. Au cours de la dernière décennie, les bailleurs de fonds se sont engagés à verser bien plus d’argent en faveur de l’égalité des genres, mais 1 % seulement des financements philanthropiques et de développement a réellement été destiné à financer directement les changements sociaux menés par des féministes (ressource en anglais).

Pour viser l’abondance, et rompre ce cycle d’insuffisance chronique, l’enquête WITM est une invitation pour les activistes féministes et défenseur·ses de la justice de genre à se lancer dans l’aventure de la collecte de données probantes et d’arguments en faveur de la mobilisation de davantage d’argent, de meilleure qualité, et de réappropriation du pouvoir au sein de l’écosystème actuel du financement. En solidarité avec les mouvements qui continuent à être invisibilisés, marginalisés et empêchés d’accéder à des financements de base, à long terme, flexibles et reposant sur la confiance, l’enquête WITM souligne l’état actuel de la mobilisation de ressources, remet en question les fausses solutions, et identifie les changements à opérer au sein des modèles de financement afin que les mouvements s’épanouissent et relèvent les défis complexes de notre époque.

Lorena Borjas

Lorena Borjas, femme trans et activiste latino-américaine, travaillait et vivait dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, à New York. Dans ces rues, pendant des années, elle s’est occupée de sa communauté à plaider en faveur des droits des personnes trans et immigrées, soutenir les individus ayant survécu à la traite des êtres humains et à la maltraitance et défendre les droits des travailleures du sexe et des personnes vivant avec le VIH et le sida.

Lorena se battait avec force, sans relâche, afin d’aider, de défendre et de soutenir les personnes les plus marginalisées et discriminées par la transphobie, la misogynie et le racisme.  

« Elle nous a poussé·e·s à briller avec authenticité, à devenir le cri subversif qui affirme “ je suis là et je mérite moi aussi d’être heureux·se ” » - Cecilia Gentili, activiste trans et ami·e de Lorena 

Ayant elle-même fait face à de nombreux traumatismes et difficultés en tant qu'immigrée transgenre et victime de la traite des êtres humains, Lorena a puisé dans le puits de ses expériences des connaissances et d’une mémoire émotionnelle afin d'aider à construire et à renforcer la communauté dont elle faisait partie, et qui faisait partie d'elle. Pour ce faire, elle a notamment organisé et mobilisé des aides allant de la fourniture de préservatifs à la mise en relation de femmes trans avec différents services, en passant par la création d'une clinique de dépistage du VIH à son propre domicile.

« C’était une si belle âme qui aidait les autres alors que son parcours d’immigrée, et d’immigrée trans, était difficile et douloureux. Elle était convaincue que la communauté trans avait besoin d’amour, d’acceptation et de compassion, et elle a tout donné. » - Luchia Dragosh, superviseuse de production chez QPTV dans le cadre d’un documentaire sur Lorena 

En plus de 25 ans d'activisme, elle a également fondé le Fonds communautaire Lorena Borjas avec Chase Strangio (avocat et activiste des droits des trans), qui aide les nombreux·ses membres de sa communauté (et en particulier les personnes trans) confronté·e·s aux problèmes d'immigration à éviter le cycle arrestation-prison-expulsion. 

Lorena est décédée en mars 2020 des suites de complications liées à la COVID-19.  

Son oeuvre, gigantesque et merveilleuse, sera poursuivie dans les rues du Queens par le réseau et la communauté qu’elle a cocréés.  

« Nous reprendrons son travail là où elle l’a laissé, travail essentiel au bien-être de ses “ pajaras ” (oiselles), comme elle aimait appeler les filles trans du Queens qu’elle avait prises sous son aile. » - Cecilia Gentili 


Hommages : 

« Lorena nous a apporté de la lumière alors que nous vivions une période très sombre ici à New York. Elle nous a apporté sa lumière alors que nous faisions face à l’ ”épidémie de crack ”, à la crise du sida, aux changements dans les politiques d’immigration. » - Cristina Herrera, fondatrice et directrice générale de Translatina Network et amie de Lorena

« Lorena a fait plus que quiconque pour faire la lumière sur l’épidémie de traite dans les communautés transgenres et permettre à d’autres femmes trans d’échapper à l’exploitation. » - Lynly Egyes (a représenté Borjas pour le compte du Transgender Law Center)

Regardez un documentaire sur Lorena Borjas (seulement en anglais)

Lisez l'article sur Lorena Borjas dans la rubrique Postscript du New Yorker (seulement en anglais)

Lisez un article d'opinion de Cecilia Gentilin dans le New York Times (seulement en anglais)
 

Comment puis-je accéder à l’enquête?

L’enquête est disponible sur KOBO, une plateforme en source libre de collecte, gestion et visualisation de données. Pour y participer, il vous suffit de cliquer ici sur le lien de l’enquête et de suivre les indications pour répondre aux questions. 

J’ai répondu aux questions de l’enquête mais j’ai changé d’avis et souhaite annuler notre participation, comment puis-je faire?

Si, quelle qu’en soit la raison, vous souhaitez que votre participation soit annulée et vos réponses supprimées, vous en avez le droit. Merci de nous contacter par le biais de ce formulaire, en indiquant « Enquête WITM (Où est l’argent?) » dans l’objet de votre message. Nous annulerons votre participation et supprimerons vos réponses.

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« Poursuivons notre dynamique de solidarité, d’espoir et d’imagination radicale. »

- Beijing+30 et la CSW : adopter une lecture féministe des multiples défis de notre époque

Lisez l’article ici

Forum de l'AWID : Co-créer nos horizons féministes

En septembre 2016, 1800 féministes et défenseur-e-s des droits des femmes venu-e-s des quatre coins de nos mouvements se réunissaient sur les côtes de Bahia à l’occasion du 13ème Forum international de l’AWID.

Cette section met l’accent sur les victoires, les enseignements et les ressources qui ont couronné nos conversations. Nous vous invitons à l’explorer, la partager et laisser vos impressions.


L’un des principaux éléments à retenir de ce Forum a été la nécessité d’élargir et d’approfondir notre travail de collaboration entre mouvements pour faire  face à une montée des fascismes et des fondamentalismes, une exacerbation de la cupidité des entreprises et un changement climatique en progression.

L’AWID a donc travaillé avec plusieurs allié-e-s  pour ériger ces semences de résistance :

A travers son prochain plan stratégique et le processus de son Forum, l’AWID s’engage à poursuivre et approfondir les rapports, les apprentissages et les processus amorcés lors du Forum 2016, tout en s’inspirant de l’actualité.

Et maintenant ?

Le monde est bien différent de celui qu’il était l’an dernier et il continuera à changer dans les années à venir.

Le prochain Forum de l’AWID se tiendra dans la région Asie-Pacifique (les dates et le lieu exacts seront annoncés en 2018). Nous attendons avec impatience de vous y retrouver !

A propos du Forum de l’AWID

Les Forums de l’AWID ont vu le jour en 1983, à Washington DC. Depuis, ils revêtent de nombreux aspects et incarnent, selon les personnes, tantôt un processus itératif visant à affiner nos analyses, notre vision et nos actions, un évènement clé galvanisant les féminismes des participant-e-s et leurs organisations ou un espace politique offrant refuge et solidarité aux défenseur-se-s des droits humains.

En savoir plus sur les éditions précédentes

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La Campaña por el Derecho al Aborto «Rompiendo el Silencio» en Irlanda

La Campaña por el Derecho al Aborto «Rompiendo el Silencio» en Irlanda

Abortion Rights Campaign [Campaña por el Derecho al Aborto, ARC] — que aboga por el aborto libre, seguro y legal en Irlanda — se afilió a AWID en mayo de 2015. Se trata de una organización de base, no jerárquica y formada por personal voluntario, que actúa de forma autónoma en su activismo por el derecho a decidir.


ARC trabaja en conjunto con numerosos grupos de justicia social, derechos humanos e igualdad de género en temáticas relacionadas entre sí y que se ven afectadas por el hecho de que desde 1983, cuando se aprobó la octava enmienda a la Constitución irlandesa, el país no ha brindado un apoyo pleno a la salud y los derechos sexuales y reproductivos de las mujeres.

Aunque la ARC se creó recién en enero de 2013, ya trabaja activamente con más de 15 organizaciones de toda Irlanda y también a nivel internacional, entre las que se cuentan Consejos de Mujeres y grupos trans*, de inmigrantes, de simpatizantes, regionales y rurales.

Marcha por el Derecho a Decidir 

En el marco del Día de Acción Global por un Aborto Legal, Seguro y Gratuito, la ARC organizó su Cuarta Marcha Mundial por el Derecho a Decidir, el 26 de septiembre de 2015. La marcha es parte de la misión de ARC que incluye tanto garantizar el acceso al aborto libre, seguro y legal, como cuestionar el ambiente restrictivo, estigmatizado y patriarcal que rodea a la salud y los derechos sexuales y reproductivos en Irlanda.

Cathie Doherty, una de los co-convocantes de ARC afirma: «En Irlanda hay ganas de que se produzca un cambio real, en contra de lo que sostienen el Ministro de Sanidad y del Primer Ministro. Tenemos que acabar con la hipocresía de los viajes al exterior, que obliga a las mujeres que no pueden viajar a continuar con sus embarazos o a incumplir la ley importando píldoras para abortar. Podemos cambiar Irlanda. Podemos tener una sociedad que nos trate como seres humanos valiosos, que lo somos».

En sólo un año (2013 - 2014), la marcha ha crecido de 1.000 a 5.000 participantes, y se informó que 10,000 personas participaron de la marcha de este año.. Las manifestantes llevan maletas con ruedas, como símbolo de los miles de mujeres que se han visto obligadas a viajar para poder abortar. Entre enero de 1980 y diciembre de 2014, al menos 163 514 mujeres y niñas viajaron desde la República de Irlanda para acceder a servicios de aborto seguro en otro país(en inglés)

«Alza la voz» – Romper el silencio y acabar con el estigma

La ARC trabaja en estrecha colaboración con las mujeres que han abortado para que cuenten sus historias, creando un espacio seguro donde las mujeres pueden hablar y ser escuchadas. La acción «Speak Out» [Alza la voz] organizada en 2013 y nuevamente en 2014 facilitó una plataforma a las mujeres para que pudieran hablar sobre sus experiencias de abortos y atención a la salud reproductiva en el extranjero o ilegalmente en Irlanda.

Algunas mujeres compartieron sus historias con la prensa. La actriz y escritora Tara Flynn habló recientemente en público sobre su experiencia a través del periódico The Irish Times, en declaraciones sobre la Marcha por el Derecho a Decidir en la que se dispone a participar: «Es hora de admitir las historias de las mujeres reales — las mujeres que todo el mundo conoce — y los hechos concretos: cientos de miles de mujeres han tenido que viajar y continuarán viajando para obtener la atención médica que necesitan, o han puesto en riesgo su vida. El silencio no nos ha llevado a ninguna parte. Es hora de alzar la voz".

Desmontando mitos a través de las redes sociales

Para la campaña ARC, las redes sociales son una plataforma eficaz para hacer campaña y poner de relieve cuestiones que tienen que ver con la autonomía corporal, de las que no se ocupan los medios de comunicación más tradicionales.

«Nos esforzamos por incorporar el uso de los nuevos medios y las tecnologías en todo nuestro trabajo de incidencia, con el objetivo de involucrar a un público lo más amplio posible», afirmó una portavoz de la ARC.

En 2014, en la semana previa al Día Internacional de las Mujeres, ARC organizó la campaña «8 días, 8 mitos», para acabar con el estigma y las mentiras que rodean al aborto.

 


Cuarta Marcha Anual por el Derecho a Decidir (en inglés)

 

Source
ARC

En Irlande, le « silence est rompu » : La Campagne pour le droit à l’avortement

En Irlande, le « silence est rompu » : La Campagne pour le droit à l’avortement

Abortion Rights Campaign (ARC – Campagne pour le droit à l’avortement) – qui milite pour que l’avortement devienne gratuit, sûr et légal en Irlande – est membre de l’AWID depuis le mois de mai 2015. Cette organisation de base, non hiérarchique et entièrement composée de bénévoles mène son action en faveur de l’avortement en toute indépendance.


Elle collabore avec de nombreux groupes de défense de la justice sociale, des droits humains et de l’égalité de genre qui, tous, travaillent sur des thèmes liés à l’incapacité de l’Irlande à garantir pleinement la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) des femmes, notamment depuis l’adoption en 1983 du 8e amendement de la Constitution irlandaise. L’ARC n’existe que depuis janvier 2013, mais elle collabore déjà activement avec plus de 15 organisations basées dans toute l’Irlande ou d’envergure internationale, parmi lesquelles des conseils de femmes, des groupes de défense des droits des personnes transgenres, des migrant-e-s, des gens du voyage mais aussi des organisations régionales / rurales.

Marcher pour le droit de choisir

Dans le cadre de la Journée mondiale d’action pour l’accès à l’avortement sûr et légal, l’ARC a organisé sa 4e Marche annuelle pour l’avortement (site en anglais) le 26 septembre. Cette marche est une partie intégrante de la mission de l’ARC, une mission qui consiste d’une part à lutter pour que les femmes puissent avorter légalement, gratuitement et en toute sécurité et, d’autre part, à remettre en cause le contexte restrictif, stigmatisant et patriarcal dans lequel la SDSR est mise en œuvre en Irlande.

Selon Cathie Doherty, l’une des co-organisatrices de l’ARC, « l’Irlande aspire actuellement à un vrai changement, contrairement à ce que prétendent le ministre de la Santé et le Premier ministre. Nous devons cesser de prétendre que les femmes irlandaises ne vont pas à l’étranger pour avorter. Cette hypocrisie contraint les femmes qui ne peuvent pas adopter cette solution à mener à leur terme des grossesses non désirées ou à importer illégalement des pilules abortives. Nous pouvons faire évoluer l’Irlande. Nous pouvons également vivre dans une société qui nous traite comme les êtres humains estimables que nous sommes.»

En un an tout juste (entre 2013 et 2014), le nombre de participant-e-s à la marche est passé de 1 000 à 5 000. Ce sont 10 000 participant-e-s qui ont été comptabilisés à la marche de cette année. Les manifestant-e-s sont venu-e-s avec des valises à roulettes pour symboliser l’obligation faite aux femmes d’aller avorter hors du pays. Entre janvier 1980 et décembre 2014, au moins 163 514 femmes et jeunes filles ont dû quitter le territoire irlandais pour bénéficier de services médicalisés d’interruption de grossesse à l’étranger (site en anglais). 

Prendre la parole pour rompre le silence et mettre fin à la stigmatisation

L’ARC collabore étroitement avec de nombreuses femmes qui ont avorté, et ce dans le but de faire connaître leur histoire. Elle met à leur disposition un espace sûr au sein duquel elles peuvent parler et être écoutées. Des séances de prise de parole (« Speak-out ») ont été organisées en 2013 puis en 2014, dans le but d’offrir à ces femmes la possibilité de parler de l’avortement ou des soins de médecine procréative dont elles ont pu bénéficier à l’étranger ou, illégalement, en Irlande.

Certaines des participantes ont confié leur témoignage à des journalistes. L’écrivaine et comédienne Tara Flynn a récemment évoqué sa propre expérience dans un article de l’Irish Times (site en anglais). Elle a notamment affirmé qu’elle participerait à la Marche pour le droit de choisir, poursuivant en ces termes : « il est temps de reconnaître le vécu réel de toutes ces femmes – que nous connaissons – et d’admettre les faits tels qu’ils sont : des centaines de milliers de femmes ont été contraintes de prendre des risques ou d’aller à l’étranger pour recevoir les soins de santé dont elles avaient besoin. Le silence ne nous a mené à rien. Il est temps de parler. »

Mettre à bas les mythes grâce aux médias sociaux

L’ARC considère les médias sociaux comme une plateforme efficace pour mener son action et mettre en lumière les questions relatives à l’autonomie corporelle, un sujet que les médias traditionnels n’abordent généralement pas.

« Pour atteindre le public le plus large possible, nous [l’ARC] nous efforçons d’intégrer l’utilisation des nouveaux médias et des nouvelles technologies à tous les niveaux de notre travail de plaidoyer. »

En préparation de la Journée internationale des femmes 2014, l’ARC a mené la campagne « 8 days, 8 myths » (« 8 jours, 8 mythes »), dans le but de saper les fondements de la stigmatisation et des préjugés dont sont victimes les femmes qui avortent.


Présentation de la 4e Marche annuelle pour le droit de choisir (en anglais)

 

Source
ARC

Feminist with vision, courage and commitment

Feminist with vision, courage and commitment

Rama is a young Senegalese feminist, researcher and writer. In her early twenties, she wrote her first novel La dernière lettre, published by Présence Africaine in 2008. A year later she was selected as a MILEAD fellow of the Moremi initiative for Women’s Leadership in Africa. The fellowship is awarded to 25 young African women with extraordinary vision, courage and commitment to lead change in their communities.

"Becoming one's full and unapologetic self is a difficult but the most important of all achievements. I have methodically learned to un-learn and re-learn, to de-construct and re-construct all that I have been taught about how women should socialise..." 

As the 2015 Ibrahim Governance and Development PhD scholar, Rama is about to begin her doctoral studies at the School of Oriental and African Studies, University of London. She already holds an MSc in International Development specializing in African Economic Development and Gender and a Masters’ degree in International Cooperation and Development from the Bordeaux Institute of Political Studies, France.

Rama is an Advisor of FRIDA | The Young Feminist Fund and a member of the Political Economy and Globalisation Team of Development Alternatives with Women for a new Era (DAWN). In previous years, she worked as a Research Assistant at the United Nations African Institute for Economic Development and Planning (IDEP), briefly in the charity sector in France and at the UNDP country office of Mauritius.

"To become my true self, I have learned that my self-care and achievement of my dreams were more important than societal labels that do not even define me..."

In 2013, Rama contributed to a collective book by the Network of young African Researchers on Democracy and Development in Africa and has also been a columnist for Nouvel Horizon Senegal.

"To me being a feminist is accepting that I will have to question everything established by society to define who I should be or what I ‘should want’ because ‘should and want’ are antithetical. Wanting is powerful when liberated from the ‘should’ or ‘should not’. Be You. Period."


Listen to her recent speech

Rama spoke on behalf of the Women's Working Group on Financing for Development, at the 2nd Plenary Meeting of the 3rd International Conference on Financing for Development, Addis Ababa, Ethiopia 2015.

Region
Africa
Source
AWID

Feminista con visión, valentía y compromiso

Feminista con visión, valentía y compromiso

Rama es una joven feminista, investigadora y escritora senegalesa. Tenía poco más de 20 años cuando escribió su primera novela, La dernière lettre, publicada por Présence Africaine en 2008.Un año después fue una de las 25 jóvenes africanas con visión, valentía y compromiso extraordinarios para liderar cambios en sus comunidades que recibieron la beca MILEAD, otorgada por la Moremi Initiative for Women's Leadership in Africa [Iniciativa Moremi para el Liderazgo de las Mujeres en África].

"Convertirse en quien una es, plenamente y sin pedir disculpas, es un logro difícil pero el más importante de todos. He aprendido, en forma metódica, a desaprender y reaprender, a deconstruir y reconstruir todo lo que me han enseñado acerca de cómo se deben mover las mujeres en la sociedad..."

Tras recibir la beca en Gobernanza y Desarrollo 2015 de la Ibrahim Foundation, Rama está a punto de iniciar sus estudios de doctorado en la Escuela de Estudios Orientales y Africanos (SOAS) de la Universidad de Londres. Ya tiene una Licenciatura en Desarrollo Internacional con especialización en Desarrollo Económico Africano y Género, así como una Maestría en Cooperación Internacional y Desarrollo por el Instituto de Estudios Políticos de Burdeos, Francia.

Rama es asesora de FRIDA | El Fondo de Jóvenes Feministas e integrante del equipo sobre economía política y globalización de Mujeres por el Desarrollo Alternativo para una Nueva Era (DAWN por sus siglas en inglés). En años anteriores ha trabajado como asistente de investigación en el Instituto Africano de Desarrollo Económico y Planificación de las Naciones Unidas (IDEP), brevemente en el sector sin fines de lucro en Francia y en la oficina del Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD) en la República de Mauricio.

"A fin de llegar a ser quien verdaderamente soy, he tenido que aprender que cuidarme y alcanzar mis sueños era más importante que las etiquetas sociales que ni siquiera me definen..."

En 2013, Rama contribuyó a un libro colectivo de la Network of Young African Researchers on Democracy and Development in Africa [Red de Jóvenes Investigadoras/es Africanas/os sobre la Democracia y el Desarrollo en África] y también ha sido columnista de Nouvel Horizon Senegal.

"Para mí, ser feminista es aceptar que tendré que cuestionar todo lo socialmente establecido para definir quién debo ser y qué ‘debo querer’, porque ‘deber’ y ‘querer’ son términos antitéticos. Cuando se libera del ‘deber’ o del ‘no deber’, el ‘querer’ se vuelve poderoso. Sé tú misma. Y punto."


Escucha su reciente discurso (en inglés)

Rama habló en representación del Grupo de Trabajo de Mujeres sobre Financiación para el Desarrollo en la segunda Sesión Plenaria de la Tercera Conferencia Internacional sobre la Financiación para el Desarrollo, celebrada en Adís Abeba, Etiopía, 2015.

Region
África
Source
AWID

Féministe avec la vision, le courage et l’engagement

Féministe avec la vision, le courage et l’engagement

Rama est une jeune chercheuse et écrivaine féministe sénégalaise. Sa première nouvelle, La dernière lettre, a été publiée dans Présence Africaine en 2008, alors qu’elle était âgée d’une vingtaine d’années.

Un an plus tard, elle a été sélectionnée pour - participer à l’Initiative Moremi pour le leadership des femmes en Afrique, MILEAD (site en anglais). La bourse d’études est décernée à 25 jeunes femmes africaines avec la vision, le courage et l’engagement nécessaires pour inspirer et mener des changements dans leurs communautés.

"Devenir soi-même et s’assumer pleinement n’est pas simple, mais c’est la plus importante de toutes les réussites. J’ai méthodiquement appris à désapprendre et réapprendre, à déconstruire et reconstruire tout ce qu’on m’avait appris sur la manière dont les femmes doivent se comporter en société..."

Munie de la bourse Ibrahim Governance and Development 2015, Rama est sur le point de commencer ses études doctorales en développement à l’École des études orientales et africaines de l’Université de Londres. Elle est titulaire d’une maîtrise en développement international, spécialisée en développement économique africain et en questions de genre, et d’un Master en coopération internationale et en développement de l’IEP de Bordeaux, en France.

Rama est conseillère auprès de FRIDA | le Fonds pour les jeunes féministes et membre de l’équipe ’Politiques Economiques et Mondialisation’ du réseau DAWN, Development Alternatives with Women for a new Era (Pour une nouvelle ère d’alternatives de développement avec les femmes, site en anglais). Au cours des années antérieures, elle a travaillé comme assistante-chercheuse à la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (IDEP), et a collaboré brièvement avec le secteur caritatif en France et dans les bureaux du PNUD situés à l’Ile Maurice.

"Pour réaliser mon moi véritable, j’ai appris que prendre soin de moi et réaliser mes rêves était plus important que toutes ces étiquettes que la société nous colle et qui ne me définissent même pas..."

En 2013, Rama a participé à un ouvrage collectif du Réseau des jeunes chercheurs-euses africain-ne-s sur la démocratie et le développement en Afrique et a également été chroniqueuse pour Nouvel Horizon Sénégal.

"Pour moi, être féministe c’est accepter de questionner tout ce qui est établi par la société pour définir ce que je devrais être, ce que je 'devrais vouloir', car devoir et vouloir sont antinomiques. Le verbe vouloir est puissant lorsqu’il est libéré du 'devrait' ou 'ne devrait pas'. Soyez vous-mêmes, un point c’est tout. "


Écoutez son dernier discours (en anglais)

Rama a parlé au nom du Groupe de travail des femmes sur le financement du développement lors de la 2ème réunion plénière de la 3ème Conférence internationale sur le financement du développement, en 2015 à Addis Abeba, en Éthiopie.

Region
Afrique
Source
AWID

Qui nous sommes et ce que nous faisons

Nous sommes ravis de partager notre nouveau Plan stratégique (2023-2027) avec tout le monde. Bien tôt, AWID fera une annonce pour informer notre communauté et nos membres.


L’Association pour les droits des femmes dans le développement (AWID) est une organisation féministe, associative et internationale de soutien aux mouvements.

Depuis plus de 35 ans, l’AWID fait partie d’un incroyable écosystème des mouvements féministes qui oeuvrent en faveur de la justice de genre et des droits humains des femmes à travers le monde.

Notre vision

L’AWID imagine un monde où les réalités féministes prospèrent, où les ressources et le pouvoir sont partagés de façon à permettre à chacun-e, y compris aux générations futures, de s’épanouir et de réaliser leur plein potentiel dans la dignité, l’amour et le respect et où la Terre nourrit la vie dans toute sa diversité.  

Notre mission

Notre mission est d’aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à s’épanouir, à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.


Nos stratégies

Nous promouvons notre travail au travers des stratégies suivantes:

Plaidoyer et campagnes

Nous tirons collectivement parti de notre portée, de notre pouvoir, de nos ressources et de nos relations afin d’influencer stratégiquement les politiques et les pratiques. Nous visons à promouvoir les programmes féministes à travers les collaborations que nous menons avec les décideurs politiques, les fonda-trices-teurs et les activistes au sein des espaces régionaux et internationaux. Dans le cadre des efforts que nous déployons pour renforcer notre pouvoir et influence collectifs, nous incitons également les mouvements féministes et de lutte pour les droits des femmes à accorder une place centrale aux mouvements historiquement opprimés.

Rassemblement et coopération

Nous nous servons de notre pouvoir mobilisateur pour faciliter le dialogue et élaborer des stratégies sur des questions clés. Nous connectons nos membres et nos allié-e-s les une-s- aux autres, et partageons et échangeons nos ressources, nos idées et nos actions sur des questions pertinentes. Nous organisons des rassemblements et mettons à disposition des espaces nous permettant de consolider nos mouvements et de nouer des rapports les un-e-s avec les autres, d’imaginer et d’envisager de nouveaux horizons, de développer des stratégies d’influence efficaces et de créer ensemble des programmes et des processus importants.

Solidarité et construction de liens

Nous mobilisons nos membres et les mouvements que nous soutenons pour consolider l’action collective en solidarité avec les causes et les défenseur-e-s féministes en danger. Nous créons des partenariats, pratiquons l’écoute active et tissons des liens de solidarité continus et sur le long terme. Aux côtés de défenseur-e-s, nous oeuvrons à établir une base de connaissances et à soutenir des réseaux de solidarité autour de la protection et du bien-être.

Arts et expression créative

Nous reconnaissons la valeur unique des stratégies culturelles et créatives dans la lutte contre les oppressions et l’injustice. Nous travaillons avec des artistes qui accordent une place prépondérante aux voix féministes et aux récits des communautés historiquement opprimées. Nous voyons en cette tactique émergente l’art et l’expression créative comme autant de moyens nous permettant d’imaginer un monde où l’on continue de célébrer des réalités féministes, et où ces dernières continuent de prospérer.


Marcha da Mulheres negras - 2016

Nos initiatives

Nos initiatives oeuvrent à l’intersection des zones de changement que nous abordons, des mouvements que nous priorisons et des stratégies que nous déployons:

Promotion des droits universels et de la justice

Nous surveillons, documentons et visibilisons la façon dont les acteurs anti-droits opèrent et conspirent au sein des espaces multilatéraux, et soutenons les mouvements et allié-e-s féministes, oeuvrant en faveur des droits des femmes et de la justice de genre pour contrer leur influence et leur impact.

Construction d’économies féministes

En travaillant sur l’extractivisme, la justice fiscale et la responsabilisation des entreprises, nous acquérons des connaissances sur le pouvoir des entreprises et leur influence; nous plaidons pour la responsabilisation des entreprises et la distribution équitable des richesses; et amplifions les propositions féministes en faveur d’économies plus justes.

Ressources des mouvements féministes

Nous développons des analyses accessibles et orientées vers l’action concernant l’état des ressources attribuées aux mouvements féministes. Nous nous efforçons d’influencer les pratiques et politiques des donateurs, d’approfondir et maintenir les subventions en faveur de changements sociaux féministes et de soutenir les besoins et les stratégies des mouvements.  

L’AWID s’engage expressément à avoir de l’impact dans le monde et à renforcer nos propres résiliences et apprentissages organisationnels afin de consolider davantage les mouvements féministes internationaux.  


Nos donateur-e-s

Merci !

Sans le généreux soutien et le financement de nos donateur-e-s, notre travail ne serait pas possible.

Wellspring Philanthropic Fund
Ford Foundation
Open Society Foundations
 
Sida
Government of The Netherlands
Foundation For A Just Society
 
 
Disability Rights Advocacy Fund
   

Les droits des personnes trans* doivent être plus fermement protégés

Ces femmes transgenres ont été assassinées en raison de leur activisme et de leur identité de genre. Les lois reconnaissant les droits des personnes trans* sont insuffisantes et, lorsqu’elles existent, les mesures prises pour protéger les droits de ces personnes sont quasi inexistantes. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour honorer la mémoire de ces défenseuses, leur activisme et l’héritage qu’elles nous ont laissé. Faites circuler ces mèmes auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.


S'il vous plaît cliquez sur chaque image ci-dessous pour voir une version plus grande et pour télécharger comme un fichier 

 

Lucy O.

Biography

Avec plus de dix ans d'expérience en finance, Lucy a consacré sa carrière à développer les missions du secteur lucratif et non lucratif. Elle a notamment travaillé et été bénévole auprès d'organisations à but non lucratif. Issue du monde trépidant de la finance, Lucy reste à l'écoute des nouvelles compétences technologiques du domaine de la finance avec passion. Elle a rejoint l'AWID en 2014. Pendant son temps libre, elle aime écouter de la musique, voyager et pratiquer divers sports.

Position
Coordonnatrice de la Comptabilité
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Quelle est l’origine de ce projet?

Nous croyons que l'économie, le marché, le système financier et les prémisses sur lesquelles ils reposent sont des domaines critiques pour la lutte féministe.


Ainsi, notre vision pour une économie juste dépasse la promotion des droits et de l'autonomisation des femmes sur le marché. Elle propose d'évaluer le rôle des oppressions liées au genre lors de l'élaboration de mesures économiques, afin de les modifier pour favoriser l'égalité de genre et la justice économique.

Processus

Nous ne partons pas de zéro et nous ne sommes pas seules à tenter de mettre en avant des propositions féministes pour une économie juste. Beaucoup des propositions formulées dans ce document existaient déjà en théorie et aussi dans la pratique, au sein de diverses communautés qui défient et résistent face aux systèmes économiques fondés sur la croissance et le marché.
 
Il est également très important de noter qu'il y a une prise de conscience croissante du fait que les micros solutions n’apportent pas toujours de réponses aux problèmes macros, même si elles représentent des espaces importants pour la construction de la résistance et des mouvements. Certaines alternatives spécifiques peuvent ne pas être en mesure de remédier aux injustices du système capitaliste actuel à l'échelle mondiale.

Objectifs

Cela dit, les alternatives féministes pour une économie juste sont essentielles pour ouvrir des brèches dans le système et pouvoir en tirer des leçons, en faveur d’un changement systémique transformateur. Nous n’avons pas la prétention de proposer un compte-rendu complet et exhaustif sur la manière de créer un modèle économique qui soit juste d’un point de vue féministe, ou même des modèles.

À partir d’un dialogue inter-mouvements avec des syndicats, des mouvements ruraux et paysans et des mouvements environnementaux, nous pouvons néanmoins formuler une série de propositions pour cheminer vers cette vision.

Que voulons-nous changer?

Le modèle néolibéral qui domine l'économie mondiale a démontré à maintes reprises son incapacité à traiter les causes profondes de la pauvreté, des inégalités et de l'exclusion. En réalité, le néolibéralisme a même contribué à provoquer et à exacerber ces injustices.
 
Caractérisées par la mondialisation, la libéralisation, la privatisation, la financiarisation et l'aide conditionnelle, les politiques générales de développement de ces trois dernières décennies ont fait des ravages dans la vie et les moyens de subsistance de tous et toutes. Ces politiques ont également contribué sans faillir à creuser le fossé des inégalités, aux injustices de genre et à une destruction de l'environnement que le monde ne peut plus se permettre de supporter.
 
Il y a encore des personnes qui affirment qu’en donnant carte blanche aux sociétés et aux entreprises pour favoriser la croissance économique, le vent finira par atteindre les voiles de tous les navires.
 
Cependant, la notion du développement dominante au cours des dernières décennies,  qui repose en grande partie sur le principe d’une croissance économique illimitée, traverse actuellement une crise idéologique.
 
Le mythe de la croissance économique en tant que panacée capable de résoudre tous nos problèmes prend l’eau.


Voir également

Notre vision

5 menaces principales

Juhi

Biography

Juhi est passionnée de technologie, titulaire d'une licence en génie informatique de l'Université Technologique du Gujarat et d'une formation de troisième cycle en télécommunications sans fil et en gestion de projet du Humber College. Passionnée par la résolution de problèmes et aimant garder une longueur d'avance dans un paysage technologique en constante évolution, Juhi s'est retrouvée à naviguer dans divers secteurs en tant que technicienne informatique. Grâce à l'environnement stimulant de la School Board, Juhi a eu l'occasion d'appliquer ses compétences techniques dans divers contextes, relevant toujours de nouveaux défis avec enthousiasme. Au-delà du code et des circuits, Juhi aime les aventures de la vie. Explorer de nouveaux lieux et cultures constitue pour elle une bouffée d’air frais. Qu'il s'agisse de découvrir des trésors cachés de la ville, d'essayer des cuisines exotiques ou de se lancer dans des sports d'aventure palpitants, Juhi est toujours partante pour de nouvelles expériences.

Position
Coordonnatrice du Support informatique
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Jemimah Naburri-Kaheru

Biography

Jemimah Naburri-Kaheru est une stratège internationale accomplie en matière de ressources humaines à impact profond dans la région de la Corne de l'Afrique. Jemimah était auparavant responsable régionale des ressources humaines et du bureau de l'Initiative stratégique pour les femmes dans la Corne de l'Afrique (SIHA) . Son influence s’est étendue jusqu’à la direction des ressources humaines de plus de 70 employé·e·s régionaux·ales, alors que l'organisation connaissait une croissance rapide, avec une augmentation de 40 % de ses revenus annuels. Tout au long de sa carrière, Jemimah a orchestré avec succès des efforts de recrutement, introduit des systèmes de performance basés sur le mérite, de même que supervisé les relations avec les employé·e·s et les politiques RH. Elle a joué un rôle central dans le soutien aux stratégies mondiales de personnel. Avec une formation universitaire en Études de Développement de l'Université de Makerere (Ouganda) et un Master en Gestion des Ressources Humaines, Jemimah est évidemment engagée envers le développement professionnel. Sa contribution à des effectifs hautement performants et à un leadership international en matière de ressources humaines la positionne comme un atout inestimable dans toute entreprise mondiale.

Position
Directrice adjointe des ressources humaines
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