UN Women / Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
Guatemala - Rural Women Diversify Incomes and Build Resilience
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Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Construction d’économies féministes

La construction d’économies féministes a pour objet de créer un monde où l’air est respirable et l’eau buvable, où le travail est significatif et où nous bénéficions de soins pour nos communautés et nous-mêmes, où chacun-e peut jouir de son autonomie économique, sexuelle et politique.  


Dans ce monde où nous vivons aujourd’hui, l’économie continue de s’appuyer sur le travail de soins non rémunéré et sous-évalué des femmes au service des autres. La poursuite de la “croissance” ne fait que développer l’extractivisme--un modèle de développement fondé sur l’extraction et l’exploitation massives des ressources naturelles, qui continue de détruire les populations et la planète tandis qu’elle concentre les richesses entre les mains des élites mondiales. Parallèlement, l’accès aux soins de santé, l’éducation, les salaires décents et la sécurité sociale sont réservés à une poignée de privilégiés. Ce modèle économique repose sur la suprématie blanche, le colonialisme et le patriarcat.

En adoptant la seule « approche pour l’autonomisation économiques des femmes», on ne fait guère qu’intégrer davantage les femmes dans ce système. Cela peut constituer un moyen temporaire de survie. Nous devons semer les graines d’un nouveau monde possible pendant que nous abattons les murs du monde existant.


Nous croyons en la capacité des mouvements féministes à créer de vastes alliances entre mouvements qui leur permettent d’oeuvrer pour le changement. En multipliant les propositions et visions féministes, nous cherchons à construire les nouveaux paradigmes d’économies plus justes.

Notre approche doit être interconnectée et intersectionnelle, car nous ne pourrons jouir d’aucune autonomie sexuelle et corporelle tant que chacun·e d’entre nous ne jouira pas de ses droits économique ni d’une autonomie financière. Nous voulons travailler avec celles et ceux qui s’opposent à la montée mondiale de la droite conservatrice et des fondamentalismes religieux et la contrent, car tant que nous n’aurons pas ébranlé les fondements même du système actuel, aucune économie ne saura être juste.


Nos Actions

Notre travail conteste le système de l’intérieur et met en évidence ses injustices fondamentales.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous nous opposons au pouvoir des entreprises et à l’impunité concernant les violations des droits humains en travaillant avec des allié-e-s afin de nous assurer que les perspectives féministes, relatives aux droit des femmes et à la justice de genre sont intégrées dans les espaces politiques. A titre d’exemple, vous pouvez vous informer sur le futur instrument juridiquement contraignant concernant “les sociétés transnationales et autres entreprises en matière de droits humains” au Conseil des droits humains des Nations Unies.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous oeuvrons à renforcer les liens qui existent entre les mouvements féministes et les mouvements en faveur de la justice fiscale, y compris à réclamer les ressources publiques perdues à cause de flux financiers illicites afin de garantir une justice de genre et sociale.

  • Enrichir nos connaissances : Nous fournissons aux Défenseuses des droits humains (WHRD) des informations stratégiques qui s’avèrent vitales dans la lutte contre le pouvoir des entreprises et l’extractivisme. Nous contribuerons à développer une base de connaissances autour du financement local et mondial et les mécanismes d’investissements qui alimentent l’extractivisme.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous participons et mobilisons nos membres et nos mouvements à envisager des économies féministes et à partager nos savoirs, nos pratiques et nos programmes féministes en faveur d’une justice économique.


« La révolution corporative s’effondrera si nous refusons d’acheter ce qu’ils nous vendent: leurs idées, leurs versions de l’histoire, leurs guerres, leurs armes, leur notion d’inéluctabilité. Un autre monde est non seulement possible, mais il est aussi déjà en bonne voie. Quand tout est tranquille, je peux l’entendre respirer. » Arundhati Roy, War Talk.

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Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

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L’importance d’avoir voix au chapitre

L’importance d’avoir voix au chapitre

La sous-représentation des femmes dans la vie politique est une problématique que l’on rencontre dans le monde entier. Jeune femme du comté de Vihiga, situé dans l’ouest du Kenya, et membre de l’AWID, Angila Ashitua a pour objectif de contribuer à l’évolution de la triste réalité de la vie politique de son pays en se présentant aux prochaines élections générales qui seront organisées en août 2017. Elle souhaite y représenter le corps électoral au sein de l’assemblée de son comté. « Il est indispensable de faire progresser très rapidement la participation des femmes aux processus politiques et décisionnels ».

 


 « Je cherche à susciter le changement. Je pense que les changements ne sont pas le fruit de l’action d’une seule personne, mais de celle de nous tous et toutes réuni-e-s. » – Angila Ashitua

Pourquoi la politique ?

Selon Angila, le fait que les femmes prennent part aux processus décisionnels, qu’elles soient les représentantes des « réalités de nos communautés », qu’elles fassent pression pour que cessent les violences basées sur le genre et la maltraitance des enfants et qu’elles contribuent à augmenter « le nombre de femmes qui exercent des responsabilités dans le domaine de la politique et de la gouvernance, mais aussi dans toutes les autres sphères du leadership » sont autant d’éléments qui « comptent ».

Angila tente de donner envie aux jeunes femmes et aux filles d’agir pour que se réalisent les rêves qui nous mènerons vers des horizons meilleurs dans lesquels des représentant-e-s de groupes divers, dont les femmes, travaillerons de concert pour proposer des solutions, notamment pour lutter contre les injustices sociales. En tant que féministe, Angila « est engagée corps et âme dans la lutte pour les droits des femmes, montrant l’exemple et rappelant aux femmes qu’elles détiennent un véritable pouvoir et qu’elles ont une voix, et ce dans le but de les inciter à se lever, à sortir et à transformer le monde ». Quand elle s’adresse aux jeunes femmes et aux filles, elle tente de leur faire passer ce message :

« Oui, la tâche n’est pas facile, mais il faut que ce soit fait. Alors, si ce n’est pas moi, qui le fera ? Si on ne le fait pas aujourd’hui, quand le fera-t-on ? »  - Angila Ashitua

Aspirer à entrer en politique n’est pas chose facile. Les femmes qui assument des responsabilités de ce type « sont confrontées à des difficultés, parmi lesquelles des attaques contre leur personnalité et leur sexualité, des violences électorales et des cultures rétrogrades qui tentent de les éloigner de la vie politique ». 

À quelle(s) source(s) puise-t-elle sa force ?

Angila est la plus jeune des cinq enfants de sa famille. Elle a été élevée par sa sœur aînée après la mort de sa mère intervenue alors qu’elle était âgée d’à peine deux ans et le décès tragique de son père alors qu’elle n’avait que onze ans. Angila a été contrainte de changer d’école suite au décès accidentel de son parrain qui apportait son soutien financier à la famille. Une fois diplômée, elle est entrée dans une école de coiffure et d’esthétique et s’est par la suite installée à Juba, au Soudan du Sud, où elle a travaillé pendant deux ans. À la fin de l’année 2013, Angila est revenue au Kenya dans le but de faire équipe avec « des jeunes femmes qui partageaient ses convictions » pour créer Pangola, un spa d’extérieur. Malheureusement, les nombreux attentats terroristes qui ont ensanglanté le Kenya durant cette période ont nui à l’industrie touristique nationale, notamment parce que de nombreux pays ont émis des avertissements incitant leurs citoyen-ne-s à ne pas se rendre dans ce pays. Selon Angila, cette situation « a affecté notre affaire, les touristes étrangers étant notre principale clientèle cible, et nous a contraintes à mettre la clé sous la porte ».

Un changement d’orientation

Pour changer le cours de sa vie, Angila a brillamment suivi des cours en ligne. Elle est donc titulaire d’un diplôme en travail social, leadership et droits humains. Angila a ensuite décidé de travailler bénévolement et s’est activement engagée au sein de différents partis politiques et dans la publication d’articles de blogs relatifs aux questions sociales. Ces activités lui ont permis de développer son intérêt pour les droits des femmes, des enfants et des membres les plus vulnérables de la communauté. Elle a travaillé bénévolement au sein du Key Correspondence Network, mais a été obligée d’abandonner ses fonctions.

« J’étais en danger de mort parce que je militais pour le droit à la santé des membres de la communauté LGBTI dans un contexte national extrêmement homophobe. »  – Angila Ashitua

Angila est actuellement responsable des opérations et travailleuse sociale à titre bénévole au sein de la Fondation Genevieve Audrey, une organisation qui vise à mettre fin à toutes les formes d’abus dont sont victimes les enfants. Elle a également suivi la formation en leadership politique à visées transformatrices et en gouvernance dispensée par l’organisation Akili Dada et l’incubateur She Should Run. En outre, avec l’appui de la Young African Leaders Initiative (YALI), elle a suivi des cours portant notamment sur les élections et la responsabilité civile, le leadership attentif et les droits des femmes et des filles.

« Je suis capable d’agir, prête à le faire, engagée et disponible pour susciter le changement que j’appelle de mes vœux. »​ – Angila Ashitua


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Source
AWID

It matters to have a seat at the table

It matters to have a seat at the table

The underrepresentation of women in politics is an issue all over the world.


AWID member, Angila Ashitua, a young woman from Vihiga county in Western Kenya plans to contribute to changing the dismal picture of politics by contesting in the country’s next general elections in August 2017 with the aim of representing the electorate at the county assembly level. "There is an urgent need for increased women’s participation in decision-making and political processes”.

“I seek to bring about change, I believe that change does not happen as a result of one person but all of us taking action.” – Angila Ashitua

Why politics

“It matters” Angila says, for women to sit at decision-making tables and to represent “our real communities”, push for an end to gender based violence and child abuse, and to improve “the number of women in not only political leadership and governance but in all other spheres of leadership”. 

Angila seeks to inspire young women and girls to take up dreams that will lead to better futures with diverse representations of people, including women, working to solve problems especially those of social injustice. As a feminist, Angila is “passionate and devoted to defending women’s rights, setting an example, reminding women of their power and voices, causing them to get up, get out and transform the world.” Speaking to young women and girls, she tries to remind them that:

“Yes, it’s not easy, but it gotta be done. If not me, who? If not today, when?” – Angila Ashitua

Being an aspiring woman politician is not an easy task, as women in these positions “are faced with issues like attacks on their character and sexuality, electoral violence and retrogressive cultures that keep them away from politics”. 

Source(s) of strength

Angila was the youngest in the family of five children. She was brought up by her older sister after their mother passed when Angila was barely two years old, which was followed by her father's tragic death when she was 11. Angila had to change schools, after her godfather, who supported her financially tragically died in an accident. Angila joined a Hairdressing and Beauty College after graduation, moved to Juba, South Sudan where she worked for two years. At the end of 2013, Angila moved back to Kenya to team up with “like-minded young women” and started Pangola, an outdoor spa. Unfortunately, the numerous terrorist attacks that Kenya faced during this period negatively affected tourism in the country after numerous countries issued travel advisories against the country to their citizens. As Angila puts it, “This affected our business, as international tourists were our target clients, which pushed us out of business”.

A change of path

In order to turn her life around Angila enrolled in online courses, which she completed successfully. She obtained a diploma in social work, leadership and human rights. Angila then volunteered and actively engaged in political parties and social reporting/blogging where she developed a passion for defending women’s and children’s rights, as well as those of other vulnerable community members. She received a volunteer assignment with Key Correspondence Network but was forced to leave. 

“My life was in danger for advocating for the health rights of members of the LGBTI community, considering that Kenya is extremely homophobic.” – Angila Ashitua

Currently, Angila volunteers in the role of Operations Officer/Social worker at the Genevieve Audrey Foundation, an organisation that seeks to end all forms of child abuse. She has also participated in transformational and political leadership, as well as governance training support from the Akili Dada organization and the She Should Run incubator. Similarly, with the support of the Young African Leaders Initiative (YALI), she completed courses relating to understanding elections and civic responsibility, servant leadership, and women’s and girls’ rights. 

“I am empowered, ready, committed and available to bring about the change I want to see.” – Angila Ashitua


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Source
AWID

Lo importante que es tener un asiento a la mesa

Lo importante que es tener un asiento a la mesa

La poca representación de las mujeres en política es un problema en todo el mundo. Angila Ashitua es una joven afiliada a AWID que vive en el condado de Vihiga, Kenia Occidental. Como aporte a cambiar el cuadro desalentador que presenta la política en Kenia, Angila se presentará en las próximas elecciones generales de agosto de 2017 con el objetivo de representar al electorado en la asamblea de su condado. En su país «existe una necesidad urgente de mayor participación de las mujeres en la toma de decisiones y los procesos políticos».


«Quiero generar cambios. No creo que el cambio lo logre una persona sola sino todxs nosotrxs cuando hacemos algo» – Angila Ashitua

Por qué la política

Angila piensa que es «importante» que las mujeres estemos sentadas a las mesas donde se toman las decisiones y para que «nuestras verdaderas comunidades» estén representadas, se ponga fin a la violencia de género y al maltrato hacia lxs niñxs y mejorar «el número de mujeres líderes no solo en política y gobierno sino en todas las otras esferas de liderazgo».

Ella quiere inspirar a las jóvenes y a las niñas para que sus sueños conduzcan a futuros mejores en los que una representación más diversa de personas, que incluya a las mujeres, se ocupe de resolver los problemas y sobre todo las injusticias sociales. Angila dice que, como feminista, le «apasiona defender los derechos de las mujeres, ser un ejemplo, recordarles a las mujeres que tienen poder y tienen voces, hacer que se pongan de pie, que salgan al mundo y lo transformen, y a todo eso estoy abocada». Refiriéndose a las jóvenes y las niñas, se propone recordarles que:

«Sí, no es fácil, pero hay que hacerlo. Si no lo hago yo, ¿quién? Si no es hoy, ¿cuándo?» – Angila Ashitua

Ser una mujer joven con aspiraciones políticas no es tarea fácil, porque en ese ámbito «las mujeres se enfrentan a ataques contra su persona y su sexualidad, a violencia electoral y a culturas retrógradas que las mantienen alejadas de la política» . 

De dónde viene su fuerza

Angila fue la menor de una familia con cinco hijxs. La crió su hermana mayor tras el fallecimiento de la madre de ambas cuando Angila tenía solo dos años, seguida por la trágica muerte del padre nueve años después. Angila tuvo que cambiarse de escuela cuando su padrino, que la había apoyado financieramente, también murió en un accidente. Una vez graduada en el Instituto Terciario de Peluquería y Belleza, se mudó a Juba, Sudán del Sur, donde trabajó durante dos años. A fines de 2013, Angila regresó a Kenia para formar, junto con «otras jóvenes de mentalidad afín», Pangola, un spa al aire libre. Lamentablemente, los numerosos ataques terroristas de que fuera objeto Kenia durante ese período afectaron de manera negativa a la industria del turismo, ya que muchos países aconsejaron a sus ciudadanxs que no visitaran Kenia. Como dice Angila: «Esto afectó nuestro negocio, que estaba dirigido a turistas internacionales, y nos vimos obligadas a cerrar».

Un cambio de ruta

Para cambiar su vida, Angila se abocó a completar una serie de cursos virtuales. Obtuvo un diploma en trabajo social, liderazgo y derechos humanos. Luego comenzó a militar activamente en partidos políticos y a escribir sobre temas que afectan a su sociedad en las redes sociales/como bloguera, y eso la convirtió en una apasionada defensora de los derechos de mujeres y niñxs así como de otras personas vulnerables en la comunidad. La red de periodistas ciudadanxs Key Correspondents la contrató como voluntaria pero se vio obligada a dejar ese trabajo:

«Mi vida estaba en peligro por defender el derecho a la salud de las personas que forman la comunidad LGBTI, teniendo en cuenta que Kenia es un país extremadamente homofóbico».  – Angila Ashitua

En este momento, Angila trabaja como voluntaria desempeñando el rol de Coordinadora de operaciones/Trabajadora social en la Fundación Genevieve Audrey, una organización que busca poner fin a todas las formas de maltrato hacia la niñez. También se capacitó en liderazgo transformativo, político y de gobernanza, con el apoyo de la organización Akili Dada y de la incubadora de proyectos She Should Run [Ella debería postularse]. Young African Leaders Initiative [Iniciativa Jóvenes Líderes Africanxs, YALI] le permitió realizar cursos para entender mejor las elecciones y la responsabilidad cívica, el liderazgo de lxs servidorxs públicxs y los derechos de mujeres y niñas.

«Estoy empoderada, lista, comprometida y dispuesta a generar el cambio que quiero ver.» – Angila Ashitua


Puedes seguir a Angila (en inglés) en Twitter (@Angilaoluoch) e Instagram (@AngilaAshitua).

Source
AWID

Obiageli “Oby” Nwankwo

Avec une carrière juridique de plus de 30 ans à son actif, Oby était connue en Afrique et dans le monde comme une ardente défenseure de la justice de genre et des droits humains.

Elle a fondé le Centre de documentation et de développement des ressources civiles (CIRDDOC), une ONG nigériane qui sponsorise des formations et des activités de mise en réseau qui promeuvent les droits humains, la bonne gouvernance, l’accès à la justice et l’État de droit pour les membres de la société civile, les parlementaires, ainsi que d’autres parties prenantes concernées.

Au Nigeria, les activistes se souviennent d’Oby avec émotion, la qualifiant « d’activiste extraordinaire qui a fait preuve d’énergie et de passion pour lutter pour l’égalité de genre et la justice de genre au Nigéria et en Afrique »

 


 

Obiageli “Oby” Nwankwo, Nigeria

Sue Hoya Sellars

Née en 1936 dans le Maryland aux États-Unis, Sue était artiste, activiste et enseignante.

Son art était destiné aux femmes et parlait des femmes. En tant que féministe lesbienne, pendant un temps séparatiste, elle s'est engagée à créer des espaces réservés aux femmes. En 1976, elle a acheté un terrain qui est toujours géré par des femmes qui y séjournent pour créer de l'art. Sue a pris une position farouche sur la question de la protection des femmes et des filles.

Avec son approche révolutionnaire, futuriste et anthropologique, elle remplissait chaque pièce dans laquelle elle entrait avec une intelligence et une excentricité authentiques, ainsi qu’un humour et un esprit impitoyable. Ses idées sur la conscience et la créativité continuent à inspirer beaucoup de gens.


 

Sue Hoya Sellars, USA

Peni Moore

Philosophe féministe radicale, Peni était aussi poète, écrivaine, dramaturge et compositrice.

Première coordinatrice du Fiji Women’s Rights Movement (Mouvement pour les droits des femmes aux Fidji), elle a laissé un héritage empreint de sa profonde préoccupation pour les droits fondamentaux des femmes, la justice et la paix. L’engagement de Peni en faveur de la justice sociale, économique et écologique et son travail remarquable lui a valu le respect de la communauté locale et internationale. Au sein des mouvements féministes traditionnels des Fidji, elle a été l’une des premières à travailler avec et aux côtés des personnes LGBTQI et a fourni une assistance concrète au mouvement des travailleurs et des travailleuses du sexe lorsqu’il s’est constitué aux Fidji.

Ses collègues l'ont décrite comme une personne formidable et une leader visionnaire du changement. Elle a inspiré beaucoup de personnes par sa créativité et son courage. Son travail a permis à de nombreuses personnes de se faire entendre, d’acquérir de nouvelles compétences et d’ouvrir de nouvelles voies, tant au niveau personnel que communautaire.


 

Peni Moore, Fiji

Su’ad Al-Ali

Ardente défenseure des droits des femmes et des enfants, Su’ad dirigeait Al-Weed Al-Alaiami, une organisation irakienne de défense des droits humains.

Elle a participé aux manifestations de juillet 2018 qui ont eu lieu à Bassorah et dans plusieurs autres villes irakiennes pour protester contre le chômage, réclamer des emplois et des services publics appropriés pour les citoyen-ne-s, ainsi que pour exiger l'élimination de la corruption endémique. Le 25 septembre 2018, Su’ad a été assassinée dans le quartier d’Al-Abbasiyah, dans le centre-ville de Bassorah.

Une vidéo de l’incident a montré une personne qui s'est approchée d'elle alors qu'elle montait dans sa voiture, et lui a tiré une balle dans la tête avant de pointer son arme sur son chauffeur, Hussain Hassan, qui a été blessé à l'épaule. Su’ad Al-Ali avait 46 ans et était mère de quatre enfants.


 

Su'ad Al Ali, Iraq

Cynthia Cockburn

Cynthia Cockburn était une sociologue, écrivaine, universitaire, photographe et militante pour la paix féministe.

Elle a étudié les aspects genrés de la violence et du conflit et fait d’importantes contributions au mouvement pacifiste en explorant les thèmes de la masculinité et de la violence, ainsi que par son activisme local et international.

Ayant introduit une analyse féministe aux questions de militarisation et de guerre, Cynthia figurait parmi les universitaires dont les écrits et analyses illustraient la manière dont la violence basée sur le genre joue un rôle essentiel dans la perpétuation de la guerre. Travaillant en étroite collaboration avec des activistes pacifistes dans des pays en conflit, ses conclusions portaient sur des contextes aussi divers que l’Irlande du Nord, la Bosnie-Herzégovine, Israël et la Palestine, la Corée du Sud, le Japon, l’Espagne et le Royaume-Uni. Sa recherche et ses écrits universitaires ont permis d’éclairer le fait que la violence soit vécue selon un continuum de temps et d’échelle, et perçue très différemment lorsque l’on y applique le prisme du genre.

Elle disait que « [l]e genre nous aide à voir la continuité, la connexion entre les évènements de violence ».

Cynthia a pu mettre ses recherches en pratique grâce à son activisme local et international auprès de mouvements pour la démilitarisation, le désarmement et la paix. Elle a aidé à lancer le camp de femmes pour la paix de Greenham Common, qui prônait le désarmement nucléaire universel en Grande-Bretagne, ainsi que participé à la mise en place de la branche londonienne des Women in Black. Au fil des ans, Cynthia a organisé et participé à des veillées hebdomadaires locales et à la chorale politique Raised Voices, interprétant et écrivant certaines des paroles des chansons. Elle fut également active au sein du groupe Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF), du Forum des socialistes féministes européennes et de Women Against Fundamentalism.

« Cynthia émettait une lumière féministe, tissait les communautés féministes entre elles, entonnait des chants de paix, écoutait, écoutait, écoutait, observait les oiseaux – et suspendait le flot de circulation. Je lui serai toujours reconnaissante et redevable, l’« autre » Cynthia. » – Cynthia Enloe

Cynthia est née en juillet 1934 et s’est éteinte en septembre 2019, à l’âge de 85 ans.

English article

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- Translated to English from French article (within the English site)

AWID EN 2015: Construire notre impact collectif

En 2015, l’AWID s’est développée et diversifiée.

Nous avons redoublé d’efforts pour préparer le 13e Forum de l’AWID ; nous avons consacré une grande partie de notre énergie au Programme de développement pour l’après-2015 et aux processus des Nations Unies relatifs au financement du développement. Nous avons poursuivi le travail de fond que nous menons dans nos domaines de prédilection.


Coup d'oeil à l'intérieur du rapport

Le contexte

  • Nous constatons toujours la dégradation rapide de la démocratie et des institutions démocratiques, ainsi que le rétrécissement concomitant des espaces ouverts à la dissidence.
  • Des crises systémiques multiples et simultanées (énergétique, alimentaire, financière et climatique) aggravent les inégalités et créent des difficultés majeures Les grandes entreprises jouent un rôle prépondérant dans l’élaboration des priorités du développement.
  • La violence qui s’exerce contre les défenseuses des droits humains reste un problème à traiter d’urgence.
  • Les fondamentalismes religieux sont omniprésents et gagnent en puissance.
  • De nouvelles formes de violences en ligne fondées sur le genre ont fait leur apparition.

En réaction, nous avons choisi de sortir de nos cloisonnements.

De plus en plus, et dans le monde entier, les mouvements de défense des droits des femmes s’allient avec d’autres mouvements pour exprimer la nature systémique et intersectionnelle des problèmes précédemment évoqués et d’autres problématiques.


Notre impact

  • Pour élaborer des stratégies et des actions de plaidoyer, nous devons connaître les faits
  • Pour échanger les connaissances et agir solidairement, nous avons besoin d’une solide communauté en ligne
  • Pour construire notre pouvoir collectif, nous devons collaborer
  • Pour influencer mes processus internationaux, nous devons améliorer notre accès et amplifier nos voix
  • Pour reposionner le pouvoir, nous devons rendre visible et souligner l’importance du rôle que jouent d’ores et déjà les mouvements féministes et les mouvements de défense des droits des femmes

 


Nos Members

 


 

Lire le rapport complet

 

 

 

Fadila M.

Fadila M. était une activiste “tribale” Soulaliyate d’Azrou, dans la province marocaine d’Ifrane. Elle s'est battue contre une forme spécifique de discrimination à l'égard des femmes “tribales” liée à la propriété foncière.

Dans le cadre du Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates, elle a travaillé pour la révision de la législation-cadre relative à la gestion des biens communautaires, avec l'adoption en 2019 de trois projets de lois garantissant l'égalité des femmes et des hommes. 

Selon le droit coutumier en vigueur, les femmes n'avaient pas le droit de bénéficier de la terre, surtout celles qui étaient célibataires, veuves ou divorcées. Au Maroc, les droits à la terre collective se transmettaient traditionnellement entre les membres masculins de plus de 16 ans issus d’une même famille. Depuis 2007, Fadila M. faisait partie du mouvement des femmes, à savoir la première mobilisation populaire nationale de revendication de leurs droits fonciers. Parmi leurs victoires, citons le fait qu'en 2012, les femmes Soulaliyates ont pu, pour la première fois, s'inscrire sur les listes de bénéficiaires et disposer d'une indemnisation liée à la cession des terres. Le mouvement a également réussi à faire modifier le dahir de 1919 (décret du roi du Maroc) de façon à garantir aux femmes le droit à l'égalité.

Fadila M. s’est éteinte le 27 septembre 2018. Les circonstances de sa mort, survenue alors qu’elle participait à une marche de protestation sur la question des terres collectives, ne sont pas claires. Si les autorités déclarent que sa mort est accidentelle et qu'elle a fait un arrêt cardiaque sur le chemin de l'hôpital, la section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), affirme quant à elle que Fadila a été étouffée par un membre des forces policières arborant un drapeau marocain. Sa famille a demandé qu’une enquête soit menée mais les résultats de l'autopsie n'ont pas été communiqués.

Apprenez-en davantage sur le Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates 


Veuillez noter: Nous n'avons pu trouver aucune photo de Fadima M. C'est pourquoi cette illustration (au lieu d'un portrait) représente ce pour quoi elle s'est battue et a travaillé : la terre et le droit d'y vivre et d'avoir accès à cette terre et ce qui y pousse.

Pourquoi et comment renouveler votre adhésion de l'AWID

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« Je me réjouis d’entamer une collaboration fructueuse avec l’équipe. J’en suis très heureuse. Merci de m’avoir acceptée parmi vos membres. » – R. Chakraborty (membre individuelle de l’AWID)

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Priscilla Hon

Biography

Priscilla a près de deux décennies d'expérience de travail dans le secteur non lucratif et des organisations de justice sociale qui travaillent sur les droits des femmes et des jeunes, la conservation, la consolidation de la paix et le développement. Elle s’intéresse à la mise en place de processus et de systèmes progressifs qui aident les organisations à respecter leurs valeurs et principes pour s’épanouir, et à l’obtention de moyens permettant aux organisations et aux personnes qui collectent des fonds d’allouer et de sécuriser les ressources nécessaires à la réalisation d’un travail de qualité. Priscilla a rejoint l'AWID en 2018 en tant que responsable de la mobilisation des ressources, pour ensuite assumer le rôle de directrice des opérations et des partenariats financiers à partir de juillet 2023.

Priscilla est titulaire d'un master en politique internationale de l’École des Études Orientales et Africaines (SOAS). Elle tient une pile, de plus en plus grande, de livres pour lesquels elle essaie toujours de trouver du temps pour les lire. Elle siège au sein du conseil d'administration de la Hodan Somali Community, une organisation caritative basée à Londres.

Position
Directrice des Opérations et des Partenariats Financiers
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Stacey Park Milbern

« Je n’y connais pas grand-chose sur la spiritualité ou sur ce qui se passe lorsqu’on meurt, mais ma vie de queer crip coréenne me laisse penser que notre esprit corporel terrestre n’est qu’une petite partie du tout. En ne considérant pas nos ancêtres, nous choisissons de ne voir qu’un aperçu de qui nous sommes. » - Stacey Park Milbern

Stacey Park Milbern s’identifiait comme une femme de couleur, queer, handicapée et précurseure. Leader, mobilisatrice historique et fortement respectée dans le mouvement pour les droits des personnes handicapées et la justice, elle défendait également les droits de nombreuses autres communautés, et non seulement celles auxquelles elle appartenait. L’activisme de Stacey s’appuyait fortement sur ses expériences à l’intersection du genre, du handicap, de la sexualité et de la race. 

Stacey a cofondé avec quelques ami·e·s le club de culture sur la justice liée au handicap, un groupe de travail en soutien aux diverses communautés, notamment les plus vulnérables, aidant entre autres les personnes sans-abri à accéder aux ressources durant la pandémie de COVID-19.  

Elle a également coproduit une campagne impactante pour le documentaire « Crip Camp » de Netflix. Elle était membre du conseil d’administration de la WITH Foundation et a dirigé plusieurs organisations aux niveaux local, régional et national. Stacey écrivait joliment et vigoureusement : 

« Mes ancêtres sont des personnes déchirées de leurs amours par la guerre et les déplacements. C’est grâce à elleux que je connais le pouvoir de construire un foyer avec tout ce que l’on trouve, peu importe l’endroit et les personnes qui sont avec nous. Mes ancêtres sont des queers qui vivaient au Sud américain. Grâce à elleux, j’ai compris l’importance des relations, des lieux et d’une vie vécue en grand, même lorsque cela peut être dangereux. Tou·te·s mes ancêtres connaissent le désir. Ce désir est souvent notre espace de connexion... » - Stacey Park Milbern

Elle est née à Séoul, en Corée, a grandi en Caroline du Nord et continué son parcours dans la région de la baie de San Francisco. Stacey est décédée à la suite de complications chirurgicales le jour de son 33ème anniversaire, le 19 mai 2020. 


Lisez un essai écrit par Stacey Park Milbern (en anglais)
Écoutez un entretien avec Stacey Park Milbern (en anglais)
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Hommages : 

« Beaucoup de gens le diraient : c’était une leader. Elle couvrait tous les aspects de ce rôle. Vous savez, parfois il y a des conduites de premier rang, de milieu ou de l’arrière. Et elle était d’une certaine façon capable de mener tous ces rangs. »  - Andraéa LaVant, activiste pour les droits des personnes handicapées

« Perdre Stacey au moment où nos communautés ont le plus besoin de son leadership est une réelle épreuve, surtout dans un contexte où sa force, sa vision et son cran étaient de plus en plus reconnus dans des milieux autres que ceux du handicap, lui offrant des leviers plus importants pour faire progresser le travail de toute une vie… Nous n’aurons pas la chance de savoir où son leadership charismatique nous aurait mené·e·s. Mais une chose est sûre : ce que Stacey nous a donné, en un temps relativement court, continuera de bénéficier à d’autres dans les prochaines années. »  - Disability Rights Education and Defense Fund (Fonds de défense et d’éducation sur les droits liés au handicap)

Contester le modèle de croissance économique

Le contexte

Contestant la prémisse que l'économie d'un pays doit toujours «grandir ou mourir», les propositions de décroissance démystifient le rôle central d’une croissance mesurée par l'augmentation du produit intérieur brut (PIB).

Définition

Le modèle de la décroissance propose une transition vers des niveaux de production et de consommation plus faibles et durables. En substance, il s’agit de restreindre l’espace économique pour laisser plus de latitude à la coopération humaine et aux écosystèmes.

La proposition prévoit ce qui suit :

  • Réduire la production superflue, consommatrice de grandes quantités de ressources et d'énergie, qui génère des émissions destructrices, en particulier dans les pays du Nord (par exemple l’industrie automobile et l’industrie militaire).
  • Réorienter les investissements vers le secteur des services de soins, des infrastructures sociales et de la restauration de l'environnement.

Perspective féministe

Les perspectives féministes sur la théorie et la pratique de la décroissance soutiennent qu'il est également nécessaire de redéfinir et de reconnaître la valeur du travail rémunéré et non rémunéré, sur le marché comme dans le secteur des soins aux personnes. Ceci contribuerait à surmonter les stéréotypes de genre traditionnels, les écarts de salaires en vigueur et les inégalités de revenus qui dévalorisent le travail réalisé dans le domaine des soins.


Pour en savoir plus sur cette proposition :