Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

Contenu lié

Reason to join 4

Piensa en grande. Gracias a nuestro alcance internacional, podemos combinar el trabajo analítico con herramientas políticas y prácticas para la incidencia y la transformación, con el objeto de promover la causa de los movimientos feministas en todos los ámbitos.

Yamile Guerra

Yamile Guerra was a well-known lawyer, community leader and political activist in the Santander region of Colombia.

She was actively working to resolve disputes between local communities and developers, advocating against illegal land appropriation. Yamile had occupied various political posts, including as the Secretary General for the Santander government in Bogota and also aspired for the Mayor’s Office of Bucaramanga. In the last few years of her life, Yamile became increasingly active in environmental causes, particularly in the defense of the biodiverse wetlands of Santurbán against development, a region which supplies nearly 2 million people with freshwater.

According to her family and friends, Yamile received daily threats against her life and had asked the authorities for protection. 

“She was very very aware of this issue [land litigation] and she said many times that she felt insecure.” - Alixon Navarro Munoz, journalist and friend of Guerra family

On July 20, 2019 Yamile was shot to death by two men in Floridablanca, Santander. She had just finished discussing a land dispute with them. A suspect was later arrested for her murder and admitted to being paid to carry out her assassination. According to reports, Yamile was the third member of her family to have been killed in relation to land disputes. Her father, Hernando Guerra was murdered several years previously.

Yamile’s assassination is part of a wave of violence and systematic killing of hundreds of social activists and human rights defenders in Colombia. According to the Institute for Development and Peace Studies (INDEPAZ), at the time of Yamile’s death, over 700 community leaders and human rights activists had been killed since the country signed a peace agreement in August 2016. Most were murdered for confronting illegal drug trafficking and mining operations, with indigenous people, Afro-Colombians and women human rights defenders being most at risk. 

Less than a week after Yamile’s death, thousands of Colombians marched all over towns and cities, holding up black and white photos of activists who had been killed, with signs that read: "Without leaders there can be no peace" and "No more bloodshed”.

Yamile Guerra was only 42 years old at the time of her assassination. 

1. Rassemblez vos ressources

Cette section présente les principales ressources que l’AWID recommande afin que vous puissiez mener votre propre recherche WITM.

Dans cette section

Personnel requis

  • Au moins 1 personne pour diriger la mise en place générale de la méthodologie de recherche et veiller à ce que toutes les composantes clés soient en place (Sections 2-11)
  • Au moins 1 personne pour conceptualiser les principaux objectifs de recherche et les questions d’orientation
  • Au moins 1 personne pour peaufiner et mener la méthodologie de recherche, y compris la collecte de données
  • Au moins 1 personne pour procéder à une analyse qualitative et quantitative des données recueillies
  • Au moins 1 personne pour consigner et condenser les résultats de la recherche en fonction du-des public-s souhaité-s.
  • Au moins 1 personne pour réviser vos produits finaux
  • Au moins 1 personne pour sensibiliser le public au sujet de votre enquête et promouvoir les résultats de votre recherche

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Dépenses éventuelles

  • Salaire du personnel et/ou des conseiller-ère-s
  • Logiciel d’analyse des données, si vous procédez à l’analyse d’un vaste ensemble de données en interne.
    Options  :
    - SPSS
    - Stata
    - R (gratuit)
  • Le coût de production des publications et des produits découlant de la recherche
  • Si jugé utile, un prix d’incitation que pourraient gagner les personnes qui remplissent le questionnaire
  • Si jugé utile, mesures d’incitation à offrir vos conseillers

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Temps estimé

  • Pour le processus de recherche : six à dix-huit mois, selon la taille de l’ensemble des données et la capacité du personnel
  • Pour les activités de plaidoyer : un à deux ans, conformément à vos objectifs organisationnels

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Ressources requises

  • Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
  • Liste des activités et espaces en ligne/réseaux à qui distribuer votre enquête et présenter les résultats de votre recherche
  • Liste de donateurs, d’activistes et d’organisations de droits des femmes à interviewer
  • Questions des interviews préparées
  • Liste des sources de publications à utiliser dans le cadre de la recherche documentaire

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Ressources disponibles

Outils en ligne

Quand vous aurez rassemblé ces ressources, vous pourrez estimer les coûts de votre recherche à l’aide de notre Fiche de travail « Êtes-vous prêts-es ? »

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Étape précédente

Avant de commencer

Étape suivante

2. Cadrez votre recherche

Snippet FEA Criminalization of sex workers (FR)

La plupart des États membres de l'Union européenne ont des lois et des pratiques qui pénalisent ou contrôlent de facon inacceptable le travail des travailleur·euses du sexe. La criminalisation des travailleur·euses du sexe et/ou de leurs client·e·s ne fait que contribuer à accroître la vulnérabilité des travailleur·euses du sexe, qui sont déjà confronté·es quotidiennement à la stigmatisation, à la discrimination et à l'exclusion de l'État et de la société, en particulier les femmes, les personnes trans, les migrant·e·s et/ou les travailleur·euses racialisés. En Espagne par exemple, le gouvernement essaie actuellement de faire passer une Loi pour l'Abolition de la Prostitution, ce qui entraînera plus de marginalisation et de violence. Venez entendre les histoires de travailleuses du sexe et d'organisatrices syndicales qui luttent pour décriminaliser le travail du sexe et promouvoir les droits et conditions de travail décentes pour les travailleur·euses du sexe.

O nosso grupo não recebeu qualquer financiamento nos três anos entre 2021 e 2023. Devemos preencher o questionário mesmo assim?

Sim, ainda queremos a sua resposta, independentemente de terem recebido financiamento em três, dois, um, ou qualquer um dos anos entre 2021 e 2023.

Our values - Human Rights

Droits humains

nous croyons en une application complète du principe des droits, y compris ceux établis dans les lois internationales, et affirmons la conviction que tous les droits humains sont indissociables, interdépendants et indivisibles. Nous nous engageons à œuvrer pour l'éradication de toutes les discriminations fondées sur le genre, la sexualité, la religion, l'âge, les capacités, l'ethnicité, la race, la nationalité, la classe sociale ou d'autres facteurs.

Binta Sarr

Binta Sarr fue una activista por la justicia social, económica, cultural y política, y una ingeniera hidráulica en Senegal. Después de 13 años en la administración pública, Binta dejó ese camino para trabajar con mujeres rurales y marginadas.

Fue de este compromiso que surgió la Association for the Advancement of Senegalese Women [Asociación para el Avance de las Mujeres Senegalesas] (APROFES, por sus siglas en inglés), un movimiento y organización de base que Binta fundó en 1987. Uno de sus principales enfoques fue la formación de dirigentes, en relación no solo con las actividades económicas, sino también con los derechos de las mujeres y el acceso a los puestos de toma de decisiones.

"Las poblaciones de base deben organizarse, movilizarse, asumir el control ciudadano y exigir la gobernabilidad democrática en todos los sectores del espacio público. La prioridad de los movimientos sociales debe ir más allá de la lucha contra la pobreza y debe centrarse en programas de desarrollo articulados y coherentes en consonancia con los principios de los derechos humanos, teniendo en cuenta al mismo tiempo sus necesidades y preocupaciones tanto a nivel nacional como subregional y desde una perspectiva de integración africana y mundial". - Binta Sarr

Partiendo de la convicción de Binta de que el cambio fundamental de la condición de la mujer requiere una transformación de las actitudes masculinas, APROFES adoptó un enfoque interdisciplinario,  al utilizar la radio, los seminarios y el teatro popular, además de proporcionar una educación pública innovadora y  brindar apoyo cultural a las acciones de sensibilización. Su compañía de teatro popular representó piezas originales sobre el sistema de castas en el Senegal, el alcoholismo y la violencia conyugal. Binta y su equipo también analizaron la conexión crucial entre la comunidad y el mundo en general.

"Para APROFES, se trata de estudiar y tener en cuenta las interacciones entre lo micro y lo macro, lo local y lo global y también, las diferentes facetas del desarrollo. Desde la esclavitud hasta la colonización, el neocolonialismo y la mercantilización del desarrollo humano, la mayor parte de los recursos de África y del Tercer Mundo (petróleo, oro, minerales y otros recursos naturales) están todavía bajo el control de carteles financieros y las otras multinacionales que dominan este mundo globalizado". - Binta Sarr

Binta fue una de las integrantes fundadoras de la sección femenina de la Asociación Cultural y Deportiva Magg Daan. Recibió distinciones del Gobernador Regional y del Ministro de Hidrología por su "devoción por la población rural".

Nacida en 1954 en Guiguineo, un pequeño pueblo rural, Binta falleció en septiembre de 2019.


Tributos:

"La pérdida es inconmensurable, el dolor es pesado y profundo, pero resistiremos para no llorar a Binta; no lloraremos a Binta, mantendremos la imagen de su amplia sonrisa en todas las circunstancias, para resistir e inspirarnos en ella, para mantener, consolidar y desarrollar su obra..." - Página de Facebook de Aprofes, 24 de septiembre de 2019.

"¡Adiós Binta! Creemos que tu inmenso legado será preservado." - Elimane FALL , presidente de ACS Magg-Daan

5. Menez des interviews

Les interviews génèrent des renseignements détaillés que vous aurez du mal à obtenir à travers un sondage. Le sondage est surtout axé sur les données quantifiables et les questions fermées,par contre les interviews permettent d’obtenir les opinions d’expert-e-s comme des activistes et des donateurs, tout en utilisant des questions ouvertes qui précisent le contexte entourant les données résultant du sondage.

Dans cette section

Conseils d’ordre général

1. Avant de mener vos interviews

Envoyez aux personnes que vous allez interviewer une note de synthèse qui décrit les objectifs des interviews et de l’ensemble de votre recherche, en plus d’une liste de questions.

Ces personnes pourront ainsi préparer leurs réponses aux questions plus complexes et obtenir les renseignements qu’elles n’ont peut-être pas sous la main.

2. Pendant les interviews

  • Pour gagner du temps, vous pouvez procéder aux interviews pendant que votre sondage est en cours.
  • Tentez de rendre les entrevues aussi uniformes que possible pour faciliter une analyse systématique des résultats. Il s’agit notamment de poser les mêmes questions. La codification de réponses identiques sous chacune des questions vous permettra de déceler les tendances cachées.
  • On peut aussi utiliser les interviews pour étoffer les résultats du sondage.

Ne fondez pas vos questions sur des hypothèses au sujet des connaissances de la personne interviewée.
Tentez plutôt de préciser ce qu’elle sait, ce qui produit également des informations

  • NE DEMANDEZ PAS  : « Compte tenu des tendances actuelles de financement en Suisse, est-ce que vous êtes au courant de certaines occasions de collaboration ? » Cette question présume que la personne interviewée connaît les tendances de financement et que sa compréhension de ces tendances est identique à la vôtre.
  • DEMANDEZ  : En premier lieu, « Quelle est votre compréhension des tendances de financement actuelles en Suisse  ? », suivie de « Est-ce que vous êtes au courant de certaines occasions de collaboration ? » Ceci révèlera ce que la personne comprend, vous donnant encore plus d’informations que la première question.

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Interviews spécialisées

1. Interviews auprès des donateurs

Les interviews auprès des donateurs vous permettront d’approfondir vos relations avec eux, ce qui sera utile lorsque vous entreprendrez les activités de plaidoyer qui succèderont à votre recherche. Vous en tirerez également une connaissance plus poussée des processus de prises de décisions adoptés par les bailleurs de fonds.

Suggestions de thèmes à aborder lors des interviews avec les donateurs  :

  • Quelles sont leurs priorités en matière de financement ? Pourquoi et comment ont-ils choisi ces priorités ? Par exemple, pourquoi choisissent-ils de subventionner des projets plutôt que d’allouer des financements de base ou vice-versa ?
  • Quelles sont les sommes annuelles allouées à l’avancement des droits humains des femmes ? Ceci renforcera la fiabilité de l’ensemble des données recueillies.
  • Ont-ils observé certaines tendances de financement et quelles sont les origines et les politiques sous-jacentes à ces tendances ?
  • Quelle est leur théorie du changement social et comment influence-t-elle leurs relations avec les organisations de droits des femmes ?
Voir des exemples d’interviews auprès des donateurs

2. Interviews auprès d’activistes et d’organisations de droits des femmes

Les interviews auprès d’activistes et d’organisations de droits des femmes vous renseigneront sur leurs réalités sur le terrain. Ici encore, ces interviews vous permettront d’approfondir vos relations qui peuvent être intégrées aux plaidoyers, particulièrement en vue de favoriser la collaboration entre donateurs et activistes.

Suggestions de thèmes à aborder lors des interviews avec les activistes et les organisations de droits des femmes :

  • Les tendances à long terme des priorités de financement que les organisations de femmes ont observées et leurs incidences.
  • Des stratégies féministes et collaboratives réussies de mobilisation des ressources, qui créent des mouvements solides et complémentaires.
  • Expliquer pourquoi il est important de soutenir les mouvements de femmes et leurs efforts en matière d’organisation.
  • La manière dont différents acteurs et actrices comprennent le processus de changement social et leur rôle en faveur/pour la réalisation de l’égalité de genre et des droits des femmes.
Voir des exemples d’interviews auprès d’activistes et d’organisations de droits des femmes

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Résultats préliminaires

Pendant votre recherche WITM, nous vous recommandons de procéder à l’analyse des résultats préliminaires. La présentation de vos résultats préliminaires offre l’occasion de mener d’autres interviews et de recueillir des réactions sur votre processus de recherche et sur les résultats initiaux. Ces réactions peuvent  être intégrées à votre recherche finale.

L’AWID organise des « rencontres WITM » pour partager les résultats préliminaires issus des données de sondage et des interviews. Ces rencontres permettent aux personnes qui y prennent part (activistes, organisations de droits des femmes et donateurs) de débattre et de discuter des résultats, de préciser le contexte, de rehausser le sentiment d’appropriation parmi les membres du mouvement et de fournir plus de commentaires en vue de la recherche finale.

Par exemple, l’AWID a profité du Pôle de mobilisation des ressources (RMH) pour les droits des femmes autochtones, dans le cadre du World Summit on Indigenous Philanthropy (Sommet mondial sur la philanthropie autochtone) pour lancer une présentation de ses résultats préliminaires.

Voir la présentation donnée lors du RMH (en anglais)

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Étape précédente

4. Recueillez et analysez vos données

Étape suivante

6. Menez une recherche documentaire


Temps estimé :

• 1,5 - 3 mois

Personnel requis :

• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche

Ressources requises :

• Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
• Questions d'interview que vous aurez préparées
• Note conceptuelle (Vous pouvez utiliser de cadre de référence que vous avez déjà préparé)

Ressources disponibles :

Exemples d’interviews auprès des donateurs
Exemples d’interviews auprès d’activistes et d’organisations de droits des femmes


Étape précédente

4. Recueillez et analysez vos données

Étape suivante

6. Menez une recherche documentaire


Êtes-vous prêts-tes ?

Télécharger la Boîte à outils en PDF

Snippet FEA Union Otras Photo 4 (EN)

Photo of a group of people at night demonstrating.

لماذا تسألون عن اسم المجموعة، المنظمة و\ أو الحركة التي تعبئ الاستطلاع؟

نسأل عن هذه المعلومات كي نسهّل عملية المعالجة وكي نستطيع أن نتواصل مع مجموعتكم/ن في حالة لم تستطيعون تكملة الاستطلاع و\ أو في حالة كانت لديكم/ن شكوك أو أسئلة إضافية. يمكنكم/ن قراءة المزيد عن كيف نستعمل المعلومات التي نجمعها خلال عملنا هنا.

Membership why page - Angelina Mootoo quote

"Joining AWID, I hope I can help in the mobilization of the feminist movement. Not just for the privileged women, but for ALL women and feminist activists."

- Angelina Mootoo, Intersectional and Caribbean Feminist, Guyana/USA

Laurie Carlos

Laurie Carlos était une comédienne, réalisatrice, danseuse, dramaturge et poétesse aux États-Unis. Artiste hors pair et visionnaire, c’est avec de puissants modes de communication qu’elle a su transmettre son art. 

« Laurie entrait dans la pièce (n’importe quelle pièce/toutes les pièces) avec une perspicacité déroutante, un génie artistique, une rigueur incarnée, une féroce réalité – et une détermination à être libre... et à libérer les autres. Une faiseuse de magie. Une devineresse. Une métamorphe. Laurie m’a dit un jour qu’elle entrait dans le corps des gens pour trouver ce dont ils et elles avaient besoin. » - Sharon Bridgforth

Elle a employé plusieurs styles de performance alliant les gestes rythmiques au texte. Laurie encadrait les nouveaux·elles comédien·ne·s, performeur·euse·s et dramaturges, et a contribué à développer leur travail dans le cadre de la bourse Naked Stages pour les artistes émergent·e·s. Associée artistique au Penumbra Theatre, elle a participé à la sélection de scripts à produire, dans l’objectif « d’intégrer des voix plus féminines dans le théâtre ». Laurie faisait également partie des Urban Bush Women, une compagnie de danse contemporaine reconnue qui contait les histoires de femmes de la diaspora africaine.

Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Lady in Blue, en 1976, dans la production originale et primée du drame poétique For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf de Ntozake Shange. L’oeuvre de Laurie inclut White Chocolate, The Cooking Show et Organdy Falsetto

« Je raconte les histoires à travers le mouvement – les danses intérieures qui se produisent spontanément, comme dans la vie – la musique et le texte. Si j’écris une ligne, ce n’est pas forcément une ligne qui sera dite ; ce peut être une ligne qui sera bougée. Une ligne à partir de laquelle de la musique est créée. Le geste devient phrase. Tant de ce que nous sommes en tant que femmes, en tant qu’êtres, tient aux gestes que nous exprimons les un·e·s par rapport aux autres, tout le temps, et particulièrement dans les moments d’émotion. Le geste devient une phrase, ou un état de fait. Si j’écris “quatre gestes” dans un script, cela ne signifie pas que je ne dis rien;cela veut dire que j’ai ouvert la voie à ce que quelque chose soit dit physiquement. » Laurie Carlos

Laurie est née et a grandi à New York, a travaillé et vécu à Minneapolis-Saint-Paul. Elle est décédée le 29 décembre 2016, à l’âge de 67 ans, après un combat contre le cancer du côlon. 


Hommages :

« Je pense que c’était exactement l’intention de Laurie. De nous sauver. De la médiocrité. De l’ego. De la paresse. De la création artistique inaboutie. De la paralysie par la peur.
Laurie voulait nous aider à briller pleinement.
Dans notre expression artistique.
Dans nos vies. » - Sharon Bridgforth pour le Pillsbury House Theatre

« Quiconque connaissait Laurie aurait dit que c’était une personne singulière. Elle était sa propre personne. Elle était sa propre personne, sa propre artiste ; elle mettait en scène le monde tel qu’elle le connaissait avec un vrai style et une compréhension fine, et elle habitait son art. » – Lou Bellamy, Fondatrice de la Penumbra Theatre Company, pour le Star Tribune 

Lire un hommage complet par Sharon Bridgforth (seulement en anglais)

Where does the project come from?

We believe that the economy, the market, the financial system and the premises upon which they are built are critical areas of feminist struggle. Thus, our vision for a just economy goes beyond promoting women’s rights and empowerment in the market, to evaluating the role of gendered oppressions in shaping economic arrangements and transforming these to ensure gender and economic justice.


Process

We are neither starting from zero, nor alone in this attempt to put forward feminist propositions for a just economy.  Many of the propositions herein have been advanced or exist in practice within diverse communities challenging and resisting the mainstream market and growth-based economic systems.

It is also very important to note that there is growing awareness of the fact that micro solutions are not always the answer to macro problems, even if they represent important spaces for resistance and movement building and that there may be limitations to particular alternatives to address the injustices of the current capitalist system at a global scale.

Goals

However, feminist alternatives for a just economy are critical to create dents in the system and draw lessons for transformative systemic change. Here we cannot presume to offer a comprehensive nor a complete account on how to create a just feminist economic model, or even models. But we can, but rather draw from cross-movement dialogue with trade unions, environmental, rural and peasants movements, to articulate the propositions for the journey towards this vision.

What do we want to change?

The neoliberal model driving the global economy has repeatedly demonstrated its inability to address the root causes of poverty, inequalities, and exclusion. Neoliberalism, and has in fact contributed to the very creation and exacerbation of these injustices.

Characterized by globalisation, liberalization, privatisation, financialisation and conditional aid, mainstream development policies over the past 3 decades have wreaked havoc on livelihoods over the past 3 decades. These policies have also sustained a trajectory of deepening inequalities, gendered injustices, and environmental destruction that the world can no longer afford to endure.

While there are people those who assert that economic growth, facilitated by giving free reign to corporations and businesses, can sustain a tide that will (eventually) raise all boats.

However, the notion of development that has prevailed for the past decades, built for the most part upon the premise of limitless economic growth, is going through an ideological crisis.

The myth of economic growth as a panacea for our problems is being debunked.


See also

Our vision

5 Major Threats

Snippet FEA Principles of Work (ES)

Principios

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Мы проанализируем ответы, чтобы получить представление о тенденциях, и представим результаты на 15-м Международном форуме AWID в Бангкоке, а также в режиме онлайн, в декабре 2024 года. Зарегистрируйтесь для участия в Форуме здесь!

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Roxana Reyes Rivas

Roxana Reyes Rivas, philosopher, feminist, lesbian, poet, politician and LGBT and women’s rights activist from Costa Rica. Owner of a sharp pen and incisive humour, a laugh a minute. She was born in 1960 and raised in San Ramón of Alajuela, when it was a rural town, and her whole life she would break away from the mandates of what it meant to be a woman.   

With El Reguero (Costa Rican lesbian group) she organized lesbian festivals for over a decade, fun-filled formative spaces to come together at a time when the Costa Rican government and society persecuted and criminalized the lesbian existence. For hundreds of women the lesbian festivals where the only place they could be themselves and come together with others like them.  

Roxana would often say founding political parties was one of her hobbies. “It’s important for people to understand there are other ways to do politics, that many issues need to be solved collectively”. She was one of the founders of the New Feminist League and VAMOS, a human rights focused political party.

“The philosophical trade is meant to jab, to help people ask themselves questions. A philosopher who doesn’t irritate anyone is not doing her job”. For 30 years Roxana taught philosophy at several Costa Rican public universities. Through her guidance, generations of students reflected about the ethical dilemmas in science and technology.  

Roxana’s favourite tool was humour, she created the Glowing Pumpkin award, an acknowledgement to ignorance that she would bestow upon public figures, through her social media channels, mocking their anti-rights expressions and statements.  

An aggressive cancer took Roxana at the end of 2019, before she could publish a compilation of her poems, a departing gift from the creative mind of a feminist who always raised her voice against injustice.