Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

Contenu lié

¿Por qué AWID eligió Taipéi como sede del Foro?

AWID dedicó casi dos años al trabajo de identificar una sede para el Foro en la región Asia-Pacífico (la ubicación del Foro rota entre las distintas regiones).

Sobre la base de una investigación documental inicial y de consultas con aliadxs (que nos llevaron a eliminar muchas otras opciones de la región), organizamos una serie de visitas exhaustivas a Nepal, Malasia, Sri Lanka, Tailandia, Indonesia y, más tarde, Taiwán.

Cada visita incluyó, no solo la evaluación de la infraestructura logística, sino también encuentros con grupos y activistas feministas locales para entender mejor el contexto y conocer su percepción de las oportunidades y los riesgos potenciales de organizar un Foro de AWID en sus contextos.

En nuestras visitas encontramos movimientos feministas locales impresionantemente vibrantes y diversos.

Estos movimientos expresaron, en varias ocasiones,  sentimientos encontrados respecto de las oportunidades y los riesgos que podría acarrearles la visibilidad de un evento como el Foro. En una de las visitas, durante los primeros treinta minutos de la reunión, escuchamos a lxs activistas presentes decir, en forma unánime, que un Foro de AWID sufriría una enorme reacción, que los derechos LGBTQ son un asunto particularmente candente, y que los grupos fundamentalistas aparecerían con toda su fuerza a interrumpir el evento.

Cuando respondimos, «De acuerdo, entonces ustedes no creen que sea una buena idea», nuevamente la respuesta unánime fue «Por supuesto que es una buena idea, ¡queremos cambiar la narrativa!». En algunos de estos lugares nos resultó difícil oír y ver que muchxs activistas feministas querían aprovechar la oportunidad de un evento grande y  visible, y que estaban preparadxs a enfrentar los riesgos locales; pero nuestras consideraciones, como anfitrionxs de casi dos mil personas de todo el mundo, nos imponen un cálculo distinto del riesgo y la factibilidad.

También tuvimos que analizar qué significa organizar un foro feminista que a sea coherente con los principios de inclusión, reciprocidad y autodeterminación, en aquellos casos en que la política y la práctica de Estado son, en general, contrarias a estos principios (aunque lxs funcionarixs de los ministerios de turismo  hayan trabajado arduamente para atenuar estas características).

Sopesamos las consideraciones de infraestructura con la oportunidad potencial de impulsar algunas agendas feministas a nivel nacional, y el contexto político nacional.

En muchos de estos lugares, monitorear el contexto nos resultó un ejercicio pendular: de un momento abierto y seguro para los debates feministas podíamos pasar a otro de brutal represión y xenofobia, capaz de sacrificar las prioridades feministas como piezas de negociación política para tranquilizar a las fuerzas antiderechos del ala derechista.

El proceso ha sido una reflexión aleccionadora sobre el contexto increíblemente complicado para el activismo por los derechos de las mujeres y la justicia de género en todo el mundo.

Nuestras dificultades en la región Asia-Pacífico nos llevaron a preguntarnos si no sería más fácil mover el Foro a una región distinta. Sin embargo, hoy en día no podríamos organizar un Foro de AWID en Estambul como lo hicimos en 2012, ni podríamos hacerlo en Brasil como lo hicimos en 2016.

Teniendo en cuenta toda esta complejidad, AWID seleccionó Taipéi como ubicación para el Foro porque:

  • ofrece un cierto grado de estabilidad y seguridad para la diversidad de participantes que convocamos al Foro;
  • tiene también un alto nivel de capacidad logística, y resulta  accesible para muchxs viajerxs (con la facilitación de un trámite de visa electrónico para conferencias internacionales); y
  • el Foro es bien recibido por el movimiento feminista local, que está muy interesado en interactuar con feministas de todo el mundo.

Al organizar el Foro de AWID, estamos tratando de construir y sostener, de la mejor manera posible,   un espacio para las diversas expresiones de solidaridad, indignación, esperanza e inspiración que son el núcleo de los movimientos feministas.

En este momento, creemos que Taipéi es la sede, dentro de la región Asia-Pacífico, que mejor nos permitirá construir ese espacio seguro y rebelde para nuestra comunidad feminista global.

De hecho, en el mundo contemporáneo no existe una ubicación ideal para un Foro centrado en las Realidades Feministas. Donde sea que vayamos, ¡debemos construir ese espacio juntxs!

Juhi

Biography

Juhi est passionnée de technologie, titulaire d'une licence en génie informatique de l'Université Technologique du Gujarat et d'une formation de troisième cycle en télécommunications sans fil et en gestion de projet du Humber College. Passionnée par la résolution de problèmes et aimant garder une longueur d'avance dans un paysage technologique en constante évolution, Juhi s'est retrouvée à naviguer dans divers secteurs en tant que technicienne informatique. Grâce à l'environnement stimulant de la School Board, Juhi a eu l'occasion d'appliquer ses compétences techniques dans divers contextes, relevant toujours de nouveaux défis avec enthousiasme. Au-delà du code et des circuits, Juhi aime les aventures de la vie. Explorer de nouveaux lieux et cultures constitue pour elle une bouffée d’air frais. Qu'il s'agisse de découvrir des trésors cachés de la ville, d'essayer des cuisines exotiques ou de se lancer dans des sports d'aventure palpitants, Juhi est toujours partante pour de nouvelles expériences.

Position
Coordonnatrice du Support informatique
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Snippet Welcome Message_Fest (FR)

Message de bienvenue

Hakima Abbas, AWID

"Nous utilisons les outils dont nous disposons pour partager notre résistance, nos stratégies et continuer à renforcer notre pouvoir d'agir et de créer de nouveaux mondes courageux et justes."

Regardez la vidéo (anglais)

Anatomy of a Survivor's Story

Maryum Saifee (@msaifee), New York, USA    

When you do a search for “Female Genital Mutilation” or “FGM” online, an image of four line-drawings of the female anatomy pop up next to its Wikipedia entry. It illustrates four types of violence. The first being a partial cut to the clitoris. The second, a more invasive cut with the entire clitoris removed. The third is progressively worse with the removal of the clitoris, labia majora and minora. And the fourth box illustrates a series of hash marks to symbolize stitches over the vaginal opening to allow only for urination and menstruation.

As a survivor of FGM, most questions about my story fixate on the physical. The first question I usually get asked is what type of FGM I underwent. When I told a journalist once that I went through Type 1, she said “oh, that’s not so bad. It’s not like type three which is far worse.” She was technically right. I had the least invasive form. And for many years, I gaslighted myself into feeling a sense of relief that I was one of the lucky ones. I comforted myself noting that I could have been less fortunate with all of my genitalia gouged out, not just the clitoral tip. Or worse I could have been one of the ones who didn’t survive at all. Like Nada Hassan Abdel-Maqsoud, a twelve year old, who bled to death on a doctor’s operating table earlier this year in Upper Egypt. Nada is a  reminder to me that for every data point -- 200 million women and girls who live with the consequences of FGM globally -- there is a story. Nada will never be able to tell hers.

As much as I find the label “survivor” suffocating at times -- I also realize there is privilege embedded in the word. By surviving, you are alive. You have the ability to tell your story, process the trauma, activate others in your community and gain insights and a new language and lens to see yourself through.

The act of storytelling can be cathartic and liberating, but it can also shatter the storyteller in the process.

Without integrating the psychosocial support of trained clinicians into storytelling and healing retreats, well-intentioned interventions can result in more trauma. This is all the more important as FGM survivors navigate the double pandemic of their own PTSD from childhood trauma, and the indefinite COVID-19 global shutdown.

In many anti-FGM advocacy spaces, I have seen this insatiable hunger to unearth stories -- whatever the cost to the storyteller. The stories help activate funding and serve as a data point
for measuring impact. 

Survivor stories then become commodities fueling a storytelling industrial complex. Storytellers, if not provided proper mental health support in the process, can become collateral damage.

My motivation in writing this piece is to flip the script on how we view FGM survivors, prioritizing the storyteller over the story itself.

FGM survivors are more than the four boxes describing how the pieces of our anatomy were cut, pricked, carved, or gouged out. In this essay, I’ll break down the anatomy of an FGM survivor’s story into four parts: stories that break, stories that remake, stories that heal, and stories that reveal.

Type 1: Stories that break

I was sitting in the heart of Appalachia with a group of FGM survivors, meeting many for the first time. As they shared their traumas, I realized we all belonged in some way or another to the same unenviable club. A white Christian survivor from Kentucky - who I don’t think I would have ever met if we didn’t have FGM survivorship connecting us - told the contours of her story. 

There were so many parallels. We were both cut at seven. She was bribed with cake after her cut. I was bribed with a jumbo-sized Toblerone chocolate bar when mine was over. Absorbing her trauma overwhelmed me. And I imagine when I shared my story, others in the circle may also have been silently unraveling. We didn’t have a clinician or mental health professional in a facilitation role and that absence was felt. The first night, I was sharing a room with six other survivors and tried hard to keep the sounds of my own tears muffled. By the last day, I reached breaking point. Before leaving for the airport, my stomach contracted and I convulsively vomited. I felt like I was purging not only my pain, but the pain of the others I’d absorbed that week. We all dutifully produced our stories into 90 second social media friendly soundbites with narration and photos. But at what cost?

Type 2: Stories that remake

On February 6, 2016, the Guardian published my story as a survivor. The second it was released, I was remade. My identity transformed from nondescript, relatively invisible mid-level Foreign Service Officer to FGM survivor under a public microscope. That same day, then-U.S. Ambassador to the United Nations Samantha Power tweeted my story with the introduction: “I was seven years old” before linking to the article. The tweet symbolized a moment for me where my personal and professional worlds collided. Since then, they have been forever intertwined. 

Even though I spent ten years of my career as a diplomat focused on other issues -- I lived in Cairo during the early days of the Arab Spring in 2011 and served in Baghdad and Erbil when the Syrian revolution turned from an uprising to civil war -- all of those past experiences that began to make mefeel erased. When I spoke on panels, my identity would be reduced to “survivor.” Like other survivors, I have worked hard to rewrite the script on how others see me.

I reinsert pieces of my other identities when speaking to underscore to the broader public that while yes, I am a survivor of childhood trauma and while my FGM story may have remade a part of my identity, it doesn’t define me.

Type 3: Stories that heal

With the guidance of a mental health expert, I have spent the last few months doing a deep dive into my FGM survivor story. I have told and retold my story over dozens of times in public venues. My goal is to break the culture of silence and inspire action. At this point, the telling of my story has almost become mechanized, as though I am reciting a verse from the Quran I memorized as a kid. I would always start with: “I was sitting an anthropology class when a fellow student described her research project on Female Genital Mutilation. And that’s when I had the memory jolt. A memory I had suppressed since childhood came flooding to the foreground.” I go into the details of what happened in granular detail -- the color of the floor, the feelings of confusion and betrayal in the hazy aftermath. And then I go on to talk about the afternoon I confronted my mother about the summer she and my father shipped my brother and off to India to stay with my aunt. The summer it happened. I later found out my aunt cut me without my parents’ consent. In my years of telling and retelling this story, I would have moments I felt nothing, moments I would break down, and moments of relief. It was a mixed bag, often contradictory emotions happening all at once. 

When I began to take apart the story, I discovered the core moment where I felt most gutted. It wasn’t the cut itself. It was the aftermath. I remember sitting in a corner alone, feeling confused and ashamed. When I looked at my aunt on the other side of the room, she was whispering to my cousin and they both pointed and laughed at me. Unearthing the moment of shame - the laughter - has haunted me since childhood. The piece that was carved out of me is called “haram ki boti” which translates into sinful flesh. Over time, the physical scar healed. But for many FGM survivors, the psychological wounds remain 

Type 4: Stories that reveal

Last year, I decided to take a sabbatical from the Foreign Service. I was burning out on both ends -- I had just completed a really tough assignment in Pakistan and was also doing anti-FGM
advocacy in my personal capacity. When I came home, an acquaintance from graduate school approached me to capture my story on film. As part of the process, she would send a camera
crew to shadow me. Sometimes while giving speeches, other times filming mundane interactions with friends and family. On a visit to my home in Texas, I’ll never forget the moment where my mom told me her story of survival. As part of the film, we went on a roadtrip to Austin to visit the university where I first had the memory jolt. My mom is patiently waiting for the cameraman to set up his tripod.  My father is standing next to her. 

In the end, we eventually had the conversation I never had the courage to have with either of my parents face to face. Looking them both in the eye, retelling my story with a camera as witness, we discussed how FGM ripped our family apart (specifically my dad’s relationship with his sister). For the first time, I heard my mom talking about her own experience and the feeling of betrayal when she discovered my aunt cut me without her consent. When I later told her that FGM was actually indigenous to the U.S. and Europe and that it was a cure for hysteria (prescribed by doctors) up until the 19th century, my mother exclaimed “that’s crazy to me, this was a cure for hysteria. I’m going to educate other doctors to speak out.” And in that moment, my mother, a survivor who had never shared her story before, became an activist. 

My story, intertwined with her story, revealed a tightly woven fabric of resistance. With our voices, we were able to break the cycle of intergenerational structural violence. We were able to rewrite the stories of future generations of girls in our own family and hopefully one day, the world.

 


 “Dreams”

by Neesa Sunar (@neesasunar), Queens, USA

This is a woman breaking free from her mundane reality, devoid of color. She dreams in a colorful, "nonsensical" way that people in her life would not understand. She could be considered insane, yet her dreams are more vivid and imaginative than actual life. This is frequently how schizophrenia occurs to me, more engaging and exciting than real life.

Neesa Sunar (@neesasunar)

< United against the violence, by Karina Ocampo 

Freeing the Church, Decolonizing the Bible for West Papuan Women, by Rode Wanimbo >

Patience Chabururuka

Biography

Patience is a global human resources professional with over a decade of experience in human resources (HR) management in the not-for-profit sector. Patience previously worked at Mercy Corps as the Global HR Officer for Africa supporting the full employee life cycle for expatriates in the Eastern and Southern African region and provided HR technical guidance to Human Resources leaders in country offices within the African region. Before joining the global people team, she was the Country Human Resources and Safeguarding Focal Point, she was part of the senior management team leading on all human resources and safeguarding matters. Prior to Mercy Corps she led the HR and Operations department at SNV Netherlands Development Organization and was a member of the country management team. She also has HR Consultancy experience which she gained while she was still studying for her BSc Honors degree in Human Resource Management. She has a passion for HR, loves working with people and she takes wellbeing and safeguarding as her core values and in her professional work. As someone who loves sports, you can also find Patience at the basketball court, the tennis court or on the soccer field.

Position
Human Resources Coordinator
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Snippet Festival Day 5, 6 Fest (EN)

Day, jour, día 5 festival - Sept. 11, 2021
Assembly as Pleasure: Weaving Feminist Collaborative Projects

Ghiwa Sayegh, Kohl: A Journal for Body and Gender Research
J. Daniel Luther 
Jessa Jordan
María Florencia Alcaraz
Nazlee Saif Arbee


Witchcraft, shamanism and other insurgent knowledge against patriarchy

Sofía Blanco Sixtos, Colectiva Feminista MAPAS

 

Day, jour, día 5 - Sept. 12, 2021
Queering Feminist Imaginaries:
A Workshop for Young Feminists

Nino Ugrekhelidze, AWID
Jorge Davila Akinyi Osanjo


Artivism: a weapon of feminist political resistance in the Haitian context

Pascale Solages, Nègès Mawon
Souzen Joseph, Nègès Mawon
Gaëlle Bien-Aimé, Nègès Mawon


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Workshop
Pleasure Poetry

by Wana Udobang


Workshop
Prison Isn’t Feminist:
Exploring the impact and alternatives to reliance on police and incarceration

Chanelle Gallant
Kai Cheng Thom

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Principles of Engagement

Welcome to Crear | Résister | Transform: a festival for feminist movements!

Principles of Engagement

AWID is committed to creating an online space that invites and challenges us all to operate from a place of courage, curiosity, generosity and shared responsibility.

We invite you to co-create spaces with us that are free of harassment and violence, where everyone is respected in their gender identity and expression, race, ability, class, religion, language, ethnicity, age, occupation, type of education, sexuality, body size, and physical appearance. Spaces where we recognize inequalities in our world and strive to transform them in our own interactions with each other.


We want to create a space where ...

  • we can all be present

This means that we are able to listen, understand and relate to each other. To feel close, in spite of it all being virtual.  For this, we will make interpretation available and open channels (like chat and other tools) for you to react and share. To hear each other better, we invite you to wear headphones during the conversation. If it is possible for you , we suggest  that you close your email and any other likely source of distraction while you are in the conversation. 

  • all forms of knowledge are valued

Let us celebrate the multiple ways in which knowledge shows up in our lives. We invite you to approach the conversation with curiosity and openness to learn from others, allowing ourselves to unlearn and relearn through the exchange, as a way to start collectively building knowledge.  

  • all of us feel welcome

We are committed to holistically approaching accessibility by being mindful of different physical, language, mental and safety needs. We want a space that is welcoming of folks from various  backgrounds, beliefs, abilities and experiences. We will be proactive but we also ask that you communicate your needs with us, and we will do our best within our capacity to address these needs.

  • all of us feel safe and respected:

We all commit individually and collectively to respect each other’s privacy and to seek people’s consent before sharing any images or content generated during the conversation that involves them.


Creating a safer, respectful and enjoyable environment for the conversations, is everybody's responsibility.


Reporting

If you notice that someone is behaving in a discriminatory or offensive manner, please contact the reference person who will be indicated at the beginning of the session.

Any participants that express oppressive language or images, will be removed from the call and will not be readmitted. We will not engage with them in any way.

Debbie Stothard

Biography

Durante sus 38 años de carrera, Debbie Stothard ha trabajado con diferentes comunidades y activistas para involucrar en los derechos humanos y la justicia a los Estados, organizaciones intergubernamentales y otras partes interesadas a lo largo de Asia, África, Europa y las Américas. Su trabajo está enfocado en las prioridades temáticas de las empresas y en los derechos humanos, en la prevención de las atrocidades y en el liderazgo de las mujeres. Por ello, ha sido facilitadora o persona de referencia en casi 300 eventos de capacitación durante los últimos 15 años. La mayoría fueron talleres orientados a las bases, desarrollados en el terreno, centrados en la incidencia en derechos humanos, alfabetización económica, en empresas y derechos humanos, y en justicia transicional y prevención de las atrocidades. Su trabajo en justicia transicional y prevención de las atrocidades ha estado enfocado principalmente en Burma/Myanmar, aunque también ha proveído asesoramiento para responder a situaciones de otros países alrededor del mundo.

Entre 1981 y 1996, Debbie trabajó como periodista especializada en crímenes, activista estudiantil, analista política, académica, consejera de gobierno y proveedora de comida en Malasia y Australia, mientras era voluntaria en causas de derechos humanos. En 1996, fundó ALTSEAN-Burma, que encabezó una variedad de programas de innovación y empoderamiento en derechos humanos. Entre ellos, el programa intensivo permanente de liderazgo de ALTSEAN para diferentes mujeres jóvenes de Burma, que, durante los últimos 22 años, ha ayudado a fortalecer y ampliar el liderazgo de las mujeres en las zonas afectadas por el conflicto. Se desempeñó como integrante de la Junta de la Federación Internacional de Derechos Humanos (FIDH) durante 9 años como secretaria general adjunta (2010-2013) y secretaria general (2013-2019), durante los cuales promovió la misión y el perfil de la FIDH en, aproximadamente, 100 reuniones y conferencias por año.

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CFA FAQ - Registration - AR

تسجيل

Snippet Festival Days 8-13_Fest (ES)

Day, jour, día 8 festival - Sept. 16, 2021
Panel
Placer Corporal para Chicas Gordas 

Amy Lin

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Taller
Ampliar el placer

Hedone

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Taller
Campaña #emptychairs [#sillasvacías]

Caroline Tagny, Coalition of African Lesbians
Carrie Shelver, Sexual Rights Initiative
Emeline Dupuis, Sexual Rights Initiative
Pooja Badarinath, Sexual Rights Initiative
Pooja Patel, International Service for Human Rights
Antje Schupp


Taller
Realidades Feministas:
Casas de Respiro y Sanación para Defensoras

Ana María Hernández Cárdenas, Consorcio Oaxaca
Nallely Tello Méndez, Red Nacional de Defensoras de Derechos Humanos en México
Jelena Dordevic Liana Funes, National Network of Women Human Rights Defenders in Honduras
Rebeca Girón
Tania Lopes Muri, Movimento de Mulheres da Região dos Lagos
Rogéria Peixinho


Movimiento Fem
Fiesta Bailable Espectacular para Afiliadxs

DJ Cozmic Cat


Day, jour, día 9 festival - Sept. 17, 2021
Historias
Educación sin ataduras:
la historia de Fatoumata

Lina Baaziz

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Instagram Live:

Educación sexual

Oloricoitus

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Taller
Voces desde el frente:
Afianzar el poder colectivo para terminar con el encarcelamiento de mujeres en todo el mundo

 

Claudia A. Cardona, Mujeres Libres Colombia
Phyllis Hardy, National Council for Incarcerated and Formerly Incarcerated Women and Girls
Grace Natalia, Womxn’s Voice and Women and Harm Reduction International Network
Mónica Marginet Flinch, Metzineres
Kenya Cuevas, Casa de las Muñecas Tiresias A.C.
Dawn Harrington, Free Hearts

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Taller
Movimiento como sanación,
Sanación para los movimientos


Kimalee Phillip
Luz Stella Uspina Murillo, Fondo Acción Urgente para América Latina y el Caribe
Sara Munarriz-Awad, Fondo Acción Urgente para América Latina y el Caribe
Tai Pelli
Everdith (Evie) Landrau


Taller
Liderazgo feminista emergente:
levantando mientras escalamos

Deborah A, Black LGBTQ Migrant Project (BLMP)
Anima Adjepong, Silent Majority
Maame Adwoa Marfo, FRIDA
Debbie Owusu-Akyeeah, Canadian Centre for Gender and Sexual Diversity


Day, jour, día 10 festival
Panel
El placer a través de las fronteras

Lindiwe Rasekoala
Lizzie Kiama
Jovana Drodevic
Malaka Grant

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Panel
Realidades del aborto:
estrategias para luchar contra la injusticia reproductiva

Lindiwe Rasekoala
Lizzie Kiama
Jovana Drodevic
Malaka Grant


Day, jour, día 11, festival
Taller
Creación de redes y solidaridad entre jóvenes organizadorxs feministas

Nino Ugrekhelidze, AWID
Anwulika Ngozi
Okonjo Pooja Singh


Panel
Sobreviviendo la guerra contra las drogas

Ganna Dovbakh, Eurasian Harm Reduction Association (EHRA)
Priscila Gadelha, Rede Nacional de Feministas Antiproibicionistas (RENFA)
Veronica Russo, Red Latinoamericana y del Caribe de Personas que Usan Drogas (LANPUD)
Diana Edem, Heartland Alliance International
Judy Chang, International Network of People who Use Drugs (INPUD)
Louise Vincent, NC Urban Survivors Union
Aura Roig, Metzineres
Malicia, Live Artist

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Panel
Feministas jóvenes por el clima construyendo futuros radicales
Lanzamiento del video y Conversatorio

Sanam Amin, Asia Pacific Forum on Women, Law and Development
Maggie Mapondera, Womin African Alliance
Maria Alejandra Escalente, FRIDA
Patricia Miranda Wattimena, Asia Indigenous Peoples Pact
Mara Dolan, WEDO
Andrea Vega Troncoso, WEDO

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Taller
Antal: universo no binarix

Malicia Sabina, Resistencia No Binarix
Andras Yareth Hernández, Resistencia No Binarix

ver taller

 


Day, jour, día 12, festival
Panel
Gracias, yo puedo tomar mi decisión

Grace Chang, Taiwan Association for Disability Rights
Angel Hsu, Taiwan Association for Disability Rights
Joyann Peng, Taiwan Association for Disability Rights
Amy Wu, Taiwan Association for Disability Rights

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Panel
Aprendizajes feministas de seguridad digital en tiempos de crisis socio-política y sanitaria

Paul Nail Ojeda
Paola Moss


Taller
El estado actual de los bosques:
¿cuál es el problema, y por qué es tan importante?

Camila Romero, VientoSur
Kanta Marathe, Navrachna Samaj Sevi Sansthan
Jeanette Sequeira, Global Forest Coalition

Download Resources  Descargar Recursos  Télécharger Les Ressourceses

Visita la sala de afiliadxs de AWID

Jessica Whitbread, AWID


Day, jour, día 13 festival
Taller
Apoyo a la autogestión:
doulas para el aborto, acompañantes, asistencia telefónica y redes radicales de apoyo

Aditi Pinto, Inroads
Daniela Tellez Del Valle, Di RAMONA
Sandra Cardona, Necesito Abortar México
Mickreen Adhiambo, Aunty Jane Hotline and MAMA Network
Zachi Brewster, Dopo Abortion Support
Ika Ayi, Samsara

ver panel


Taller
Jóvenes Feministas Comparten:
Cómo financiar tus ideas

Nino Ugrekhelidze, AWID
Cassie Denbow
Nida Mushtaq


"Yo Imposible"
Proyección y Discusión con Directorxs Latinx/Centro Americanxs del Club de Cine de AWID

Alejandra Laprea
Patricia Ortega
Alejandra Henriquez
Maria Torrellas
Carolina Reynoso
Camila Rodó
Micol Mtzener
Giovana Garcia

Upasana Agarwal

Forgotten Song
“Forgotten Song” [«Canción Olvidada»]
Ode to the Moon
“Ode to the Moon” [Oda a la Luna»]
Vapour and Fire
“Vapour and Fire” [«Vapor y Fuego»]

Sobre Upasana Agarwal

Upasana Agarwal
Upasana es unx ilustradorx y artista no binarie de Calcuta, India. Su obra explora narrativas identitarias y personales, que empean restos o evidencias visuales de los contextos con los que trabaja. Le atraen especialmente los diseños en patrones que, para ellx, comunican verdades complejas sobre el pasado, el presente y el futuro. Cuando Upasana no está ilustrando, organiza y dirige un centro de arte comunitario queer y trans de la ciudad.

Jemimah Naburri-Kaheru

Biography

Jemimah Naburri-Kaheru est une stratège internationale accomplie en matière de ressources humaines à impact profond dans la région de la Corne de l'Afrique. Jemimah était auparavant responsable régionale des ressources humaines et du bureau de l'Initiative stratégique pour les femmes dans la Corne de l'Afrique (SIHA) . Son influence s’est étendue jusqu’à la direction des ressources humaines de plus de 70 employé·e·s régionaux·ales, alors que l'organisation connaissait une croissance rapide, avec une augmentation de 40 % de ses revenus annuels. Tout au long de sa carrière, Jemimah a orchestré avec succès des efforts de recrutement, introduit des systèmes de performance basés sur le mérite, de même que supervisé les relations avec les employé·e·s et les politiques RH. Elle a joué un rôle central dans le soutien aux stratégies mondiales de personnel. Avec une formation universitaire en Études de Développement de l'Université de Makerere (Ouganda) et un Master en Gestion des Ressources Humaines, Jemimah est évidemment engagée envers le développement professionnel. Sa contribution à des effectifs hautement performants et à un leadership international en matière de ressources humaines la positionne comme un atout inestimable dans toute entreprise mondiale.

Position
Directrice adjointe des ressources humaines
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Club de cinéma féministe: Leitis in Waiting & programmation d'Amérique latine et d'Amérique centrale

Dans cette sélection de films, vous découvrirez les voix de réalisatrices qui ne se contentent pas de restituer les réalités féministes palpitant dans chaque recoin de ce territoire vaste et divers, mais explorerez aussi des oeuvres qui, dans leur conception même, s'interrogent sur le pourquoi, le qui et le comment du cinéma ou de l'audiovisuel. Ces femmes comprennent le cinéma comme un outil de lutte, comme quelque chose de plus que de simples images à apprécier sur un écran. Pour ces réalisatrices ou collectifs de cinéastes, le cinéma et l'audiovisuel constituent un outil capable de promouvoir la discussion, d'ouvrir un débat, bref, une ressource pour la pédagogie populaire et féministe.

Comprendre le contexte des menaces antidroits

Chapitre 2

Bien plus de la moitié de la population mondiale est aujourd’hui dirigée par l’extrême droite. C’est sur cette toile de fond que défenseur·e·s des droits humains et féministes luttent pour « tenir bon », protéger le multilatéralisme et le système international des droits humains, alors que leurs engagements les exposent à de violentes répressions. Ces institutions sont cependant de plus en plus soumises aux intérêts du secteur privé. Les grandes entreprises, surtout les sociétés transnationales, siègent à la table des négociations et occupent des fonctions de leadership dans plusieurs institutions multilatérales, l’ONU notamment. Le lien entre ultranationalisme, restriction de l’espace civique et emprise des entreprises a un impact considérable sur la réalisation ou non des droits humains pour tout le monde.

Protester holding a flyer that reads "Danger - Trump and the Far Right."
© Alisdare Hickson / Flickr
Danger - Trump and the Far Right.

Sommaire

  • Nationalisme et ultranationalisme
  • Emprise des entreprises : le pouvoir débridé des entreprises met nos droits en danger
  • Répression et restriction des espaces civiques pour les activistes féministes et les défenseur·e·s des droits humains des femmes et des personnes LGBTIQ+
  • Histoire du mouvement de la résistance. L’Article 16 de la CEDAW : vers une réforme des codes de la famille discriminatoires dans les contextes musulmans
     

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