
Sandra Viviana Cuellar Gallego

Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.
Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers
Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains
Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains
Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains
Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.
La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.
AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.
Merci de calculer le coût de votre voyage à Bangkok, vos frais d'hébergement et vos indemnités journalières, le montant de votre visa, vos besoins en matière d'accessibilité et les frais accessoires, en plus des frais d'inscription qui seront annoncés sous peu. Les hôtels du quartier de Sukhumvit à Bangkok coûtent entre 50 et 200 dollars américains par nuit pour une chambre double. Les membres de l'AWID bénéficient d'une réduction lors de l'inscription. Si ce n’est pas encore fait, nous vous invitons à envisager de devenir membre et à rejoindre notre communauté féministe mondiale.
Les antidroits ont adopté une double stratégie : outre leurs attaques ouvertes sur le système multilatéral, ils et elles sapent les droits humains depuis l’intérieur. Leur implication vise à prendre le contrôle des processus, instaurer des normes régressives et fragiliser la redevabilité.
Je t’appartiens depuis aussi longtemps que je peux me souvenir. Jeune fille, j’ignorais qu’il y avait un mot – féministe – pour nous toustes qui aspirons à vaincre et à démanteler le patriarcat, qui cherchons refuge dans les bras de l’inclusion et de l’intersectionnalité, qui traitons les gens comme des égaux, peu importent leur genre, leur race, leur sexualité, leur religion et leur ethnicité, qui apprenons constamment pour mieux faire, pour mieux être et pour nous servir de nos privilèges pour élever les autres.
Quand j’avais 14 ans, mon professeur de français au Collège, un trentenaire de 1,80 m, a agressé une élève de ma classe devant tout le monde. L’élève, une de mes amies d’enfance, et plusieurs autres filles de la classe sont allées voir la direction pour le dénoncer, les parents s’en sont mêlés et la classe entière, forte de ses trente élèves, a soutenu la fille. Mais toutes nos tentatives pour lui faire porter la responsabilité de son acte ont échoué, l’administration a gardé le silence sur l’histoire de la fille et il n’a jamais été renvoyé ni poursuivi. Les filles de ma classe et moi-même étions outrées, donc nous avons fait ce que toute jeune féministe en rage ferait : nous avons jeté des œufs sur sa voiture! Et bien que les œufs se lavent facilement et que la peinture utilisée pour écrire « Sale porc » et « Khamaj » (ordure) sur sa carrosserie pouvait être grattée, je n’oublierai jamais comment nous nous sentions après cela. [MB1] Libérées, enragées, heureuses, solidaires et puissantes. Ce même sentiment m’envahit à chaque nouvel événement féministe auquel je prends part depuis. L’adolescente féministe en moi a grandi et rejoint Women Deliver, l’AWID, Unootha, animé des ateliers féministes à l’université et même été poursuivie pour son affiliation féministe à 19 ans, mais ça, je le garde pour une autre lettre.
Les mouvements et les espaces féministes m’offrent la sécurité et l’autonomisation. Ce sont les mères que nous aurions aimé avoir et le lien dont nous avions besoin pour nous connecter et nous organiser, malgré nos différences contre un ennemi commun qui mine tout le monde, le patriarcat. C’est grâce à toi que j’ai appris à être résiliente et à mettre toutes mes forces et mes compétences au service des autres en les soutenant, en mettant la lumière sur les marginalisées et en tendant le micro à celles qu’on n’entend jamais.
Ce que j’aime le plus chez vous, les mouvements féministes, c’est que parfois vous merdez, vous négligez et marginalisez aussi, vous avez des biais - comme tout autre mouvement - mais ce qui vous rend différents, c’est que vous vous efforcez toujours de mieux faire. La redevabilité ne vous effraie pas, et vous êtes un collectif en constante évolution qui reflète la manière dont l’altruisme et la philanthropie dans l’effort vers l’équité de genre changent à mesure que le temps passe.
Puissiez-vous continuer à croître, puissiez-vous faire mieux, puissiez-vous être toujours enragés, puissiez-vous continuer à rugir, puissiez-vous toujours aimer, puissiez-vous toujours parler des langues différentes et puissiez-vous toujours avoir le pouvoir.
Avec amour, lumière et rage,
Lina
El objetivo fundamental de la encuesta ¿Dónde está el dinero? es arrojar luz sobre la situación financiera de la diversidad de movimientos feministas, por los derechos de las mujeres, la justicia social, las personas LBTQI+ y demás movimientos aliados de todo el mundo y, sobre la base de dicha información, reforzar las razones fundadas para movilizar más y mejores fondos y transferir el poder a los movimientos feministas.
Lara was a well-known and loved radio DJ on Motsweding FM in South Africa.
Lara was one of the first openly-transgender radio hosts on a mainstream station. She worked hard to shine a light on LGBTI issues.
Lara’s activism started at a young age when she would vocally defend her right to dress and behave as she felt comfortable to members of her community who didn’t yet understand what it meant to be transgender.
Nous œuvrons à renforcer les répercussions et l’influence des organisations, mouvements et défenseur-euse-s des droits des femmes sur la scène internationale et à amplifier leur voix collective, en vue de la pleine réalisation de la justice de genre et des droits humains des femmes.
We know that first time travel can be exciting but also stressful. In recognition of the many challenges involved, we will be providing more information and details about how to get to Bangkok when Registration opens early next year.
Want to join the growing numbers of people saying “enough” to the infiltration of the UN by anti-rights actors?
Hola de nuevo, y de nuevo, y de nuevo. Los he conocido y amado durante toda mi vida adulta, desde que los encontré, significativamente, después de graduarme de la universidad. Los había visto una vez antes. Fue cuando ustedes aparecieron como Betty Friedan en un programa de entrevistas de televisión en el Medio Oeste de los Estados Unidos, a finales de la década de 1960. En ese momento, la Sra. Wells (mi otra madre) y yo comentamos las ideas exageradas y disparatadas de las que esta mujer estaba tratando de convencernos. Desde entonces, década tras década, me he enamorado cada vez más profundamente de ustedes, mis amados movimientos, y he entendido y presenciado su genialidad política y teórica, su autoridad ética y moral, su creatividad, su alegría, y su amor, sobre todo. Casi sesenta años después, sé que somos compañerxs para siempre.
Los primeros años de nuestra relación fueron buenos. Yo estaba bastante autoinvolucrada (tratando de entender la identidad racial, de género y sexual; aclarando mis políticas, valores y ética fundamentales; completando mi educación formal), y ustedes me brindaron numerosos escenarios, centros sociales intelectuales y ambientes de contención acogedores donde y a través de los cuales pude elaborar los componentes fundamentales de la feminista y el ser humano en que me convertiría.
Los movimientos de mujeres predominantemente blancas de Cambridge y Boston, incluyendo Daughters of Bilitis [Hijas de Bilitis], fueron mi punto de partida. Eso me vino bien en ese momento, pero pronto me di cuenta de que deseaba algo más. ¡Poof! Mágicamente (descubrimiento casual), me conecté con un pequeño grupo de mujeres radicales, antiimperialistas, negras, socialistas y lesbianas y, pronto, nos convertimos en el Combahee River Collective [Colectivo del Río Combahee].
Esa temprana experiencia de Combahee -combinada con aprendizajes vitales críticos y, en particular, con las políticas raciales inmigrantes afroamericanas y coreanas de principios de la década de 1990 en los Estados Unidos- me prepararon para el viaje que me ha llevado a identificarme y a trabajar como feminista transnacional para enfrentar el militarismo y a dedicarme a imaginar otros mundos donde todos los seres vivos prosperen.
Los dos momentos críticos siguientes del movimiento de mujeres ocurrieron décadas después de los años de Combahee, pero estuvieron profundamente vinculados. Primero, fue conocer y ser invitada al movimiento feminista coreano que se estaba organizando contra las bases militares estadounidenses y apoyaba a las «mujeres kijichon» [«mujeres de confort»], las mujeres coreanas cuyas vidas (que para algunas incluía a sus hijxs mestizxs) giraban alrededor del variado servicio al personal militar estadounidense en las aldeas y los pueblos adyacentes a las bases. Las amadas feministas coreanas, especialmente Kim Yon-Ja y Ahn Il Soon (las primeras hermanas que conocí y con quienes viajé), me hicieron ver y comprender la importancia crítica de la nación como principio analítico y organizativo. El «toque final» fue vivir y trabajar en la Palestina ocupada. La difunta Maha Abu-Dayyeh me introdujo al movimiento de mujeres palestinas, con un comentario profundo: «puedes dejar Palestina, pero Palestina nunca te dejará». Cuánta verdad. Y todo mi trabajo y mis experiencias a través de muchas fronteras me llevaron a AWID, mi segundo hogar.
Como saben, amados movimientos, estar con ustedes no ha sido fácil ni simple. De hecho, son demandantes, están sistemáticamente plagados de contradicciones y, a veces, hasta resultan hirientes. No obstante, continúan creciendo y desarrollándose, a medida que sostienen mi propio crecimiento y desarrollo político, emocional y espiritual. Supongo que nos cultivamos mutuamente: un proceso muy profundo al cual dedicaré el resto de mi tiempo bajo mi forma actual.
El eje de ser/estar con ustedes todas estas décadas es esto:
Feministas que comprometen colectivamente sus cabezas, corazones, manos y espíritus para transformar nuestros mundos
¡Mucho amor, movimientos feministas!
Su Margo
alias DJ MOR Love and Joy
Wellfleet, Massachusetts, Estados Unidos
Non, nous souhaitons recevoir une seule participation par groupe.
María Cecilia dedicó la mayor parte de su vida a la incorporación de una perspectiva feminista y de género en el trabajo institucional y organizacional y en el de capacitación.
De niña, demostraba fuerte interés en el arte, la comunicación, la naturaleza, la literatura y el logro de la justicia, especialmente para las mujeres y los grupos marginados.
Estaba comprometida con los derechos sexuales y reproductivos y fue parte de la Junta Nacional para la Educación Integral en Sexualidad. Sus seres queridxs la recuerdan como «una luchadora apasionada e incansable» con un profundo compromiso con los derechos de las mujeres y lxs niñxs.
AWID works towards the realization of gender justice and women’s human rights worldwide. We work to strengthen the voices and impact of women’s rights advocates, organizations and movements. Our main Priority Areas relate to themes that are closely linked to dominant global trends.
These themes reflect growing challenges that negatively impact women’s rights worldwide.
Los idiomas de trabajo de AWID son inglés, francés y español. El tailandés se agregará como idioma local, al igual que el lenguaje de señas y otras medidas de accesibilidad. Es posible que se añadan otras lenguas si la financiación lo permite, así que mantente atentx a las actualizaciones. Nos importa la justicia lingüística y trataremos de incluir tantos idiomas como sea posible y según nuestros recursos lo permitan. Esperamos crear múltiples oportunidades para que muchxs de nosotrxs podamos participar en nuestras lenguas y comunicarnos entre nosotrxs.
Ghiwa Sayegh is an anarcha-queer writer, independent publisher, and archivist. She is the founding editor of Kohl: a Journal for Body and Gender Research and the co-founder of Intersectional Knowledge Publishers. She has an MA in gender studies from Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. She is passionate about queer theory, transnational circulations, and imagined or unknown histories. Her influences are Audre Lorde and Sara Ahmed.
Le corps est une entité puissante. En tant que femmes, notre corps est contrôlé, opprimé et policé depuis l'utérus. Notre apparence, nos mouvements, nos vêtements, notre façon de marcher, de parler, nos gestes et notre rire. Je me suis souvent interrogée sur les raisons des peurs patriarcales liées au pouvoir du corps féminin.
Là d'où je viens, le travail du sexe et les travailleur.se.s du sexe étaient évoqué.e.s avec un mélange de mépris, de dégoût, de fascination, de pitié et de condamnation.
J'ai entré en contact avec le travail du sexe et les travailleur.se.s du sexe pour la première fois à l'âge de 22 ans. À partir de simples conversations, assis.e.s en cercle, autour d'un café ou d'un thé, nous avons exploré la vie, les expériences, les pensées et les sentiments de chacun.e.
Pour les travailleur.se.s du sexe, le travail du sexe était le choix le plus intéressant parmi toutes les autres options : payer les factures, soutenir la famille, bénéficier d’horaires de travail plus flexibles, avoir des relations sexuelles. Tout comme j'ai choisi mon travail comme étant le choix le plus intéressant pour payer les factures, soutenir la famille, avoir des heures de travail plus flexibles.
Ces personnes, femmes et hommes, m'ont appris que je prenais mes propres décisions concernant mon corps... duquel je concentre sa vie et son énergie, si je l'utilise pour le plaisir ou la douleur, si je l'échange ou le donne librement, et comment je veux m’y sentir. Cette prise de conscience était aussi excitante qu’autonomisante.
Crear | Résister | Transform : un festival pour les mouvements féministes - 2021... vous m'avez accompagnée dans une série de moments qui ont changé ma vie (!!!)
Nous appelons cela des « événements », mais en réalité, vos espaces d'apprentissage féministes sont selon moi des lieux où je prends un peu de ce que j'ai en moi, un peu de ce que disent vos intervenants et un peu des discussions pour approfondir notre compréhension.
Partager... Participer... S'immerger...
dans la force, dans la vulnérabilité, dans le plaisir.
Être simplement la féministe transformatrice que je suis, sans prétentions, sans appréhensions...
Accueillir la féministe transformatrice que j'ai toujours été, sans même connaître le terme ou le reconnaître de cette manière ou en ces termes...
Trouver un foyer pour la féministe transformatrice féroce qui vit en moi...
Malgré la colère, la rage et la frustration de ne pas être traitée sur un pied d'égalité et d'être traitée comme « moins __ que ».
Je ne me suis pas toujours considérée comme une féministe ni reconnue dans le mouvement ou le discours féministe... En réalité, j'apprécie que l'on m'ouvre les portes, que l'on me tire les chaises pour m'asseoir, que l'on reconnaisse ma féminité en tant que femme.
Parfois, j'ai rejeté le patriarcat avec agacement, parfois j'ai réagi avec frustration et colère, mais je ne l'ai pas abordé... Je n'ai pas remarqué sa toxicité sinistre et insidieuse... J'étais assez privilégiée de pouvoir travailler à travers lui, d'y survivre, de le surmonter, d'exceller malgré lui... Je n'ai pas suffisamment remis en question, pas suffisamment défié, pas suffisamment repoussé mes limites... Je n'en ai pas fait assez...
se connecter avec les travailleur.se.s du sexe, explorer la sexualité, et les femmes pour la paix et la sécurité....
Jusqu'à ce que je prenne pleinement conscience et comprenne que les implications des privilèges et de l'oppression étaient intersectionnelles.
Jusqu'à ce que je réalise ce que signifie se battre pour la justice de genre et pas seulement pour « l'égalité pour tous ».
Je ne suis plus une praticienne et une animatrice, mais bien une praticienne et une animatrice féministe transformatrice.
Être féministe signifie que je vais agir
Plonger dans un avenir incertain, fragile, complexe (et peut-être assez violent)...
Je vous suis profondément reconnaissante et je promets de rester féroce dans la prise en compte et le redressement des questions problématiques liées au genre, à la race, à l'ethnicité, à la classe sociale, à l'orientation sexuelle et aux capacités, et de rester présente et fidèle à la lutte pour l'inclusion, l'équité et la justice.
Khin Khin
Yes, the survey can be accessed using a smartphone.
Philosophe féministe radicale, Peni était aussi poète, écrivaine, dramaturge et compositrice.
Première coordinatrice du Fiji Women’s Rights Movement (Mouvement pour les droits des femmes aux Fidji), elle a laissé un héritage empreint de sa profonde préoccupation pour les droits fondamentaux des femmes, la justice et la paix. L’engagement de Peni en faveur de la justice sociale, économique et écologique et son travail remarquable lui a valu le respect de la communauté locale et internationale. Au sein des mouvements féministes traditionnels des Fidji, elle a été l’une des premières à travailler avec et aux côtés des personnes LGBTQI et a fourni une assistance concrète au mouvement des travailleurs et des travailleuses du sexe lorsqu’il s’est constitué aux Fidji.
Ses collègues l'ont décrite comme une personne formidable et une leader visionnaire du changement. Elle a inspiré beaucoup de personnes par sa créativité et son courage. Son travail a permis à de nombreuses personnes de se faire entendre, d’acquérir de nouvelles compétences et d’ouvrir de nouvelles voies, tant au niveau personnel que communautaire.